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Togo/Nouvelle grève des enseignants : Les proviseurs abonnés aux intimidations avertis
Publié le mardi 21 fevrier 2017  |  AfreePress


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
AG d`enseignants togolais dans la capitale, Lomé
Lomé, le 09 décembre 2016. Centre communautaire de Tokoin. Des syndicats d`enseignants du primaire et du secondaire en conclave pour plancher sur leurs revendications de l`heure.


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La Coordination des Syndicats des Enseignants du Togo (CSET) se dit déçue, après leur participation aux activités du groupe de travail sur les problèmes éducatifs et relance une grève de trois jours à compter de demain. Pour la réussite des mots d’ordre de grève, des proviseurs, directeurs et inspecteurs qui menacent et intimident les enseignants en période de grève sont avertis.


Visiblement le groupe de travail sur l’éducation n’a pas apporté grand-chose aux préoccupations des enseignants réunis au sein de la CSET qui retournent à la grève les 21, 22 et 23 Février. « Les travaux du groupe de travail ont des recommandations. Il aurait été souhaitable qu’on ait certaines précisions par rapport au statut particulier parce que c’était une priorité mais rien n’a été précisé. Même la date à laquelle sera finalisé et adopté le statut n’a pas fait objet de consensus », a déploré Atsu Atcha Yaovi, porte-parole de la CSET qui ajoute qu’ils sont obligés d’aller en grève.

Selon les informations, la CSET sera rejoint par d’autres syndicats de l’enseignement dans le cadre de cette grève.

Pour que les mouvements d’humeurs soient bien suivies, de différentes coordinations avertissent des proviseurs, censeurs, directeurs et inspecteurs qui en violation flagrante des lois et dispositions régissant le droit de grève au Togo, menacent et intimident les enseignants en période de grève. « Tout acte d'intimidation et de menace venant de quelque origine que ce soit ne sera plus toléré. La coordination prendra ses responsabilités pour que de tels actes de sabotage et de mépris du droit des enseignants au profit des intérêts personnels mesquins de ces affamés de postes ne se reproduisent plus jamais dans la préfecture de Tchaoudjo », prévient la coordination de Tchaoudjo.
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