« Le travail décent dans le secteur pharmaceutique », c’est le thème du congrès statutaire du Syndicat des agents de pharmacies privées et grossistes du Togo (SYNAPHAPRIG-TOGO). L’Objectif de ce nouveau syndicat est la lutte pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des employés.
Les pharmaciens ont un rôle déterminant à jouer dans la santé et le bien-être de la population. Mais ils n’ont pas un traitement conséquent à leur travail. Ainsi, ils comptent finaliser la convention collective du secteur pour son application dans toutes les entreprises.
« Le travail en pharmacie ne nourrit pas son homme. On dit souvent que les pharmaciens sont bien, mais il faudrait aussi que leurs collaborateurs soient bien aussi. Il faut que des dispositions soient prises pour que le travailleur soit assuré et déclaré à la caisse nationale de sécurité sociale », a indiqué Alexandre Assiobor, Secrétaire administratif du SYNAPHAPRIG.
Et de déplorer : « Le salaire, c’est le Smig. Or en pharmacie, on emploie des gens que l’Etat a formé pendant des années. Quand on continue par payer le Smig au bachelier et au breveté, c’est que ça ne va pas ».
Ce nouveau syndicat entend créer un cadre pour la formation des travailleurs du secteur pharmaceutique au Togo, donner l’opportunité aux vendeurs en pharmacie ayant exercé plus de 10 ans d’ouvrir un dépôt pharmaceutique et amener les employeurs du secteur à opter pour la domiciliation des salaires des travailleurs dans les institutions financières.
A la fin du congrès, un bureau de 11 membres a été élu dont EKOUE-BLA Ekoué Tata Mawena, comme Secrétaire général de la SYNAPHAPRIG-TOGO.