Désormais, la Coordination des Syndicats de l’Éducation au Togo (CSET), n’est plus seule dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Elle est maintenant rejointe par la Fédération des Syndicats de l’Éducation nationale (FESEN), qui vient de déposer sur la table du gouvernement un préavis de grève.
Après un moment de répit, l’éducation Togolaise entre encore dans une zone de turbulence. mais cette fois-ci, la crise risque de s’amplifier, surtout avec la Fessen qui rallie la lutte.
Selon un courrier en date du 20 février adressé par la Fessen au gouvernement, la situation frise l’indifférence et le mépris à l’endroit des enseignants. Et pour la fédération, les cadres et groupes de travail mis en place par le gouvernement sont de véritables traquenards pour entretenir le dilatoire et dresser les bases des syndicats contre les responsables syndicaux. De bonnes raisons pour hausser le ton, d'où un préavis de grève de deux jours.
« Nous, responsables des syndicats de base et du bureau fédéral de la Fessen, appelons à un arrêt de travail de 48 heures en guise d’avertissement les lundi 06 et mardi 07 mars 2017, pour exprimer notre indignation face à tout ce qui précède », indique le courrier.
Et de préciser : « Le présent préavis tient lieu de mot d’ordre de grève aux dates ci-dessus indiquées, passé ce délai, si aucune solution n’est trouvée. Nous précisons que les cours de la période de grève seront considérés comme faits ».
Cependant, la Fessen avertit que la grève est reconductible en cas de non satisfaction des revendications.