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En 2017, imaginons un meilleur avenir pour l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest
Publié le mercredi 22 fevrier 2017  |  Jeune Afrique


© Autre presse par Luc Koula et Parfait
Faure Gnassingbé exerçant son droit de vote dans la capitale Togolaise
25 avril 2015. Lomé - Ecole primaire du CAMP GGE. Le Président sortant du Togo a voté très tôt en ce jour d`élection présidentielle, et attend sereinement le résultat des urnes.


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par Stephen Cockburn
Stephen Cockburn est directeur adjoint pour l'Afrique centrale et l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.


Lors des périodes les plus sombres, on trouve parfois de l'espoir là où on s'y attendait le moins.

Cela s’est vérifié en 2016, une année durant laquelle un grand nombre de dirigeants du monde – qu’il s’agisse de ceux de la Syrie, de la Turquie, des Philippines, des États-Unis ou encore de la Russie – ont tenté d’obtenir, de conserver ou d’exercer le pouvoir en visant tout particulièrement à semer la haine et la discorde.

Beaucoup d’entre nous en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest ont trouvé cette lueur d’espoir en Gambie, l’un des plus petits pays de la région. Là, grâce au pouvoir de la liberté d’expression et au courage de citoyens ordinaires, il a été possible de mettre fin aux 22 années de peur et de répression endurées sous le régime de Yahya Jammeh.


Pour bien comprendre ce que représentent les droits humains, il suffisait d’être présent dans la salle d’audience d’un tribunal gambien où l’hymne national a été entonné quand un premier groupe de 42 prisonniers politiques ont été remis en liberté. Pour bien comprendre ce que représente la liberté d’expression, il suffisait d’observer la transformation qui s’est opérée, en l’espace de quelques mois seulement, au sein de la population : alors que les gens étaient à une époque trop terrifiés pour oser parler en public de politique, à présent ils ne parlent plus que de cela.

La liberté d’expression en recul

Toutefois, ainsi que le montre très clairement le rapport annuel 2016-17 d’Amnesty International, la situation en Gambie n’est pas représentative de la tendance observée dans le reste du monde. En Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest, comme ailleurs, 2016 a de nouveau été une année où les gouvernements, par crainte des opinions dissidentes légitimes, ont réprimé la liberté d’expression, et où la volonté de lutter contre la menace des groupes armés s’est traduite par des mesures brutales, avec des civils pris entre deux feux.
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