Les élections locales auront bel et bien lieu au Togo. Le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé, confirme la tenue très prochaine de ces élections sans toutefois donner de date précise, après le scrutin législatif du 25 Juillet dernier soldé par la victoire de son parti UNIR avec 62 sièges sur 91.
En effet, lors de la présentation des vœux du corps diplomatique à ce dernier le 18 décembre 2013, le Président de la République a laissé entendre que : « La prochaine étape serait l’organisation d’élections locales avec une approche inclusive et participative, indispensables pour mettre en œuvre une politique de décentralisation ».
Les locales, poursuit M Gnassingbé, consacreront une véritable réorganisation de l’Etat et une nouvelle forme de gestion du pouvoir, permettant aux citoyens de participer concrètement et réellement à l’identification et à la prise en charge de leurs besoins spécifiques.
Réaffirmant cet engagement du gouvernement togolais à organiser ces élections, le numéro 1 togolais met ainsi fin aux supputations sur la tenue dans les tout prochains jours, de ce grand rendez-vous électoral.
Au delà des consultations électorales, Faure Gnassingbé a rappelé que le gouvernement était déterminé à garder le cap des réformes, à consolider les progrès démocratiques, à promouvoir le respect des droits humains et à faire de la bonne gouvernance une valeur transversale de la culture togolaise.
Dans le même registre, le ministre de l’administration territoriale Gilbert Bawara, rassure que ces élections se tiendront à coup sûr mais pas, souligne-t-il, dans « l’improvisation et la précipitation ».
« Le gouvernement ne sera jamais dans l’improvisation et dans la précipitation. Il faut accélérer le rythme, mais de manière méthodique », a indiqué lundi 23 décembre sur une radio privée de la place, M Bawara qui ajoute que : « Que cela se passe dans un mois, dans deux mois, dans six mois, l’essentiel est qu’au lendemain de la mise en place des collectivités locales, elles puissent fonctionner. Nous ne devons pas nous précipiter, juste parce qu’il faut satisfaire des intérêts d’ordre politique ».
Se prononçant la nième fois sur un supposé partage des chefs de délégation en lieu et place des élections locales, une information qui a crée tout dernièrement un tolet au sein de la classe politique togolaise, M. Bawara a affirmé : « A aucun moment, nous n’avons évoqué une quelconque possibilité de partager des délégations spéciales ».