Circuler sur les routes grabataires de Lomé, surtout celles environnant les marchés et les lieux publics n’est pas choses aisée. C’est encore chose compliquée quand il faut avaler les couleuvres imposées par une catégorie d’usagers, ceux qu’on peut appeler affectueusement, les « aigris » de la route !
Les portefaix ! Aux devants de leurs engins toujours surchargés, sans klaxon et avec leur hanche et le binôme de derrière comme dispositifs de freins, ces hommes, souvent robustes, ne négocient pas le passage sur la route. Ils foncent tout droit dans la rue, quitte aux autres usagers de leur céder le passage, peu importe s’ils en ont la priorité ou non.
Ce n’est pas sans causer de graves accidents. Leurs heures d’activités coïncident avec le départ au service ou le retour des populations ; donc des heures de pointes où tout le monde se fraie un chemin sur des routes peu spacieuses, mais truffées de nids de poules. Sauf eux qui s’imposent, avec des interruptions intempestives, musclées sur la voie. ... suite de l'article sur Autre presse