La crise que traverse le secteur éducatif prend une allure inquiétante. Après la CSET et la FESEN qui ont lancé des mots d’ordre de grève, le Syndicat des Enseignants de l’Education Physique et Sportive (SEEPST) annonce « une grève d’avertissement ».
Dans un courrier daté du 23 février adressé au ministre en charge des Sports, Guy Madjé Lorenzo, le Syndicat prévoit un débrayage les 9, 10 et 13 mars prochains.
« Le SEEPST est au regret de vous informer que tous les enseignants d’EPS du Togo observeront une grève d’avertissement et de boycott des examens de 72 heures, du 09, 10 et 13 mars 2017 », c’est en substance le contenu du courrier signé par Gnamba FARE, Secrétaire Général du SEEPST.
Que réclament-ils exactement ? Le rapport de la Commission interministérielle sur le plan de carrière de l’enseignant de l’EPS est resté sans suite jusqu’à ce jour. Les problèmes rencontrés dans l’organisation des examens ne sont également pas discutés et réglés. Les primes de rentrée et de bibliothèque des collègues relevant du ministère en charge des Sports, et les problèmes de titularisation et d’intégration que rencontrent les enseignants d’EPS du fait de leur gestion par trois ministères, sont autant de situations auxquelles sont confrontées les enseignants de sport.
A en croire ce syndicat, la grève sera reconduite en cas de non-satisfaction des revendications. Mais il reste tout de même disposé pour d’éventuelles discussions.