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Togo: un mort lors de manifestations contre le prix de l’essence (gouvernement)
Publié le mardi 28 fevrier 2017  |  AFP


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Signes du mécontentement de Loméens vis-à-vis de la nouvelle hausse des prix des produits pétroliers
Lomé, le 28 février 2017. La circulation a été perturbée à plusieurs carrefours névralgiques de la capitale togolaise ce mardi à cause de plusieurs mouvements d`humeur spontanées consécutifs à une hausse de 48 fcfa des principaux produits pétroliers au Togo.


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Lomé - Un manifestant est mort et plusieurs ont été blessés mardi à Lomé, où des chauffeurs de taxis et taxi-motos protestaient contre la hausse des prix du carburant, a rapporté le gouvernement togolais.


"Le gouvernement déplore et condamne les manifestations de rues de ce jour qui ont fait malheureusement un mort et un blessé par arme à feu parmi les manifestants ainsi que plusieurs blessés dans les rangs des forces de sécurité", selon un communiqué gouvernemental lu par Kuessan Yovodevi, directeur de la télévision nationale (TVT).


"Le gouvernement appelle la population au calme", a-t-il ajouté.
Dans la journée, la police a dispersé des chauffeurs de taxis et motos-taxis qui bloquaient plusieurs carrefours de la capitale togolaise pour protester contre la hausse d’environ 10% des prix à la pompe -le litre de super passant de 476 à 524 francs CFA (de 0,72 à 0,8 euros), celui de gasole de 478 à 526 francs CFA et le pétrole lampant de 425 à 468 francs CFA.


Aucune explication officielle n’avait d’abord été donnée à cette augmentation, la deuxième en l’espace d’un mois, ce qui avait déclenché de vives réactions parmi la population. Certains manifestants ont dressé des barricades de pneus et de pierres, et un bus de transport en commun appartenant à l’Etat a été incendié.


"L’augmentation du prix du baril sur le marché international qui est 38,38 dollars us en janvier 2016 à 55 dollars us en janvier 2017 et la hausse du cours du dollar américain qui est la devise de paiement des produits pétroliers", a tenté de justifier le gouvernement dans ce communiqué, soulignant que les prix étaient toujours subventionnés.


"Le gouvernement doit annuler ces nouveaux prix, car trop c’est trop. Cette fois-ci, nous ne baisserons pas les bras", a assuré à l’AFP Kossigan Tolou, un chauffeur de taxi.


"Nous n’allons plus accepter ces genres de décisions qu’on nous impose sans aucune explication", a renchéri Paul Agadjissouvi, un "zémidjan" assis sur sa moto, au milieu d’un carrefour. Emmanuel Sogadji, président de la Ligue des consommateurs du Togo (LCT), a estimé "injuste" cette mesure gouvernementale.

"Rien ne motive cette nouvelle augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe en ce moment. Nous apportons notre soutien aux manifestants, car c’est une décision injuste", a-t-il affirmé.



ek/spb/ayv/spb/fjb

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