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Gilchrist se prononce sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles, la fermeture deLCF et City Fm, les violences contre les manifestants à Lomé
Publié le mercredi 1 mars 2017  |  icilome


© Autre presse
Gilchrist Olympio, président de l`Union des Forces du Changement (UFC)


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L’Union des Forces de Changement (Ufc) se porte mieux. C’est ce qu’a fait comprendre son président Gilchrist Olympio aux journalistes ce mercredi 1er mars 2017 à son domicile lors d’une rencontre avec la presse. Plusieurs ténors de cette formation politique étaient présents.

Parmi eux, le ministre André Johnson en charge de l’Environnement, Elliot Ohin et la liste est longue. Face aux journalistes, plusieurs sujets ont été abordés, notamment le renforcement de l’unité nationale, les réformes constitutionnelles et institutionnelles, les législatives et les locales.

Aussi, la question de l’emploi de la jeunesse a été abordée. Gilchrist Olympio a dévoilé ce que sa formation compte faire pour sortir les jeunes togolais de la pauvreté. Il n’a pas oublié les sujets brûlants du moment, la fermeture de LCF et de City Fm, les manifestations intervenues suite à la hausse des prix des produits pétroliers.


Pour M. Olympio, point n’est besoin de réduire l’espace de liberté au Togo, faisant allusion à la fermeture de LCF et City FM. En fermant les deux chaînes, ce sont des jeunes qui sont renvoyés au chômage, déplore-t-il.

« C’est un incident malheureux », déclare-t-il, avant de faire savoir les démarches menées par son parti envers la Haac et certains employés qu’il a eu à rencontrer pour comprendre ce qui se passe. Pour lui, ce sont des choses qu’on doit éviter dans le pays. « Notre politique, c’est d’arriver à un compromis. Il faut toujours un compromis », a fait savoir le patron de l’UFC

Réagissant par rapport à la hausse inattendue des prix des produits pétroliers, entrée en vigueur le 28 Février dernier et qui a suscité la colère et la révolte chez les consommateurs, le président de l’UFC a été clair : point n’est besoin de prendre des décisions pour imposer aux consommateurs.

Ce qui est arrivé, a fait savoir Gilchrist Olympio, c’est qu’il y ait un manque de communication au niveau du gouvernement sur la hausse. Car, a-t-il dit, il est de la responsabilité des gouvernants de savoir faire preuve de pédagogie dans les temps difficiles pour les populations.

Le parti a déploré le fait que les militaires aient tiré des balles réelles sur la population à mains nues, faisant un mort et des blessés dans les rangs des manifestants. Le parti de M Olympio a présenté ses condoléances à la famille éplorée et souhaité prompt rétablissement à tous les blessés.

«Nous appelons les uns et les autres au calme et à la retenue afin que des tractations et les négociations avec les autorités aboutissent à trouver une solution juste et équitable », lance le président de l’ufc avant de déclarer que son parti prendra des contacts de haut niveau pour favoriser un dialogue.

Réformes constitutionnelles et institutionnelles

« Les réformes constitutionnelles et institutionnelles doivent dépasser les clivages et les intérêts personnels et partisans pour une vision pour le Togo », a indiqué M. Olympio à la presse, estimant que la question est au cœur de l’Accord politique que l’Ufc a signé avec le RPT devenu Unir.

Aujourd’hui, M. Olympio se réjouit de cet accord, car, dit-il, l’accord bâti à partir de l’APG a atteint l’objectif immédiat. « Tout ce que nous voulons pour notre pays de bien a été spécifié. Nous avons bâti cet accord à partir de l’accord politique global (APG) », ajoute-t-il. «Notre position est bien connue : éviter les amalgames, allons aux réformes, etc».

A la lumière des tiraillements et des blocages avérés au parlement sur la question des réformes, ne serait-il pas judicieux d’en appeler au peuple, seul détenteur de souveraineté ?, s’interroge M Olympio.

Sur les prochaines échéances à venir, l’UFC entend les aborder avec une proposition aux citoyens, un projet de société qui, dit le président de l’UFC, va tenir compte des besoins et des aspirations du peuple.

«Nos cadres et militants sont à l’œuvre dans toutes les régions du Togo. Objectif, écouter et recueillir des suggestions qui vont permettre au parti de finaliser un plan pour l’essor du pays ».

Abordant la question de la jeunesse et l’emploi, Gilchrist Olympio estime que les opportunités pour donner beaucoup plus d’emplois à cette couche de la société ne manquent pas.

D’ailleurs, il dit s’être engagé personnellement dans un projet de mise en valeur de la vallée de l’Oti, projet qui devrait générer plus 2200 emplois directs et indirects sans compter les activités connexes et plusieurs autres effets induits.
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