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Education: La CSET en grève à partir du 6 mars
Publié le dimanche 5 mars 2017  |  Le Temps


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Conférence de presse de la CSET pour faire le point sur sa plateforme revendicative
Lomé, le 30 janvier 2017. Centre Communautaire de Tokoin. Conférence de presse de la CSET pour faire le point sur sa plateforme revendicative.


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La CSET entamera une énième grève de trois jours à compter de lundi 6 mars, en plein durcissement des tensions avec le ministre Gilbert Bawara.

Pression. «La Coordination des syndicats de l’éducation du Togo appelle tous les enseignants à observer une grève de trois jours pour le lundi 6 mars mardi 7 mars, et mercredi 8 mars reconductible si aucune solution n’est trouvée », indique la CSET dans un communiqué.

La CSET met la gomme et demande au gouvernement le remboursement « [immédiat] des précomptes abusivement et arbitrairement effectués sur les salaires, ce qui ne respecte aucun principe à la matière« , ajoute le communiqué.

La CSET, visiblement remontée contre le gouvernement, intime aux enseignants de "cesser immédiatement [la correction] des copies des devoirs surveillés, des compostions et de remplir les bulletins".

L’école publique togolaise repartira donc lundi dans une semaine de grève alors que la précédente a été émaillée de grèves et de manifestations d’élèves dans la rue dans plusieurs villes de l’intérieur.

La CSET manifeste son désaccord de l’accueil par le gouvernement des conclusions des travaux du Groupe de travail, surtout le refus de considérer la plate-forme de revendication des primes.

Le ministre Bawara a expliqué que face à l’ampleur des défis et des besoins auxquels le secteur éducatif est confronté, il est nécessaire d’évaluer leurs impacts financiers et budgétaires avant de se déterminer.

Les syndicats s’insurgent contre cette saillie du ministre et accuse le gouvernement de dilatoire pour gagner du temps. « Un dilatoire pour piéger les syndicats et noyer leurs revendications« , déclare un enseignant du Lycée de Dapaong au Temps.

Qui sème le désordre à Siou ?

Au même moment, des incidents sur le terrain exacerbe le mécontentement des syndicats. A Siou (préfecture de Doufelgou), des enseignants sont expulsés des salles de classe par des parents d’élèves. Les parents d’élèves affirment agir sur "ordre de la diaspora".

De quoi se mêle la diaspora, s’indigne un enseignant ? « C’est le ministère de l’Enseignement qui nous a envoyés ici et non une nébuleuse diaspora ! », ajoute un autre enseignant contacté sur le terrain.

«Que de tels agissements se produisent dans la ville d’origine du ministre de la Fonction publique, est incompréhensible et proprement scandaleux. Certaines hautes autorités du pays pour sauver leur poste attisent les braises de l’ethnocentrisme. Le ministre aurait rencontré les enseignants de Siou et leur a dit qu’ils n’auront rien, qu’il est maître de son ministère et en fait de ce qu’il veut», a déclaré ce syndicaliste.

A Dapaong (600 kms de Lomé), ce 4 mars, des enseignants et une partie de la population ont manifesté pour appeller à la démission du ministre Gilbert Bawara. Une marche gigantesque comparable à la taille de cette ville.

Les solutions de Gilbert Bawara

Quiproquo. Le vendredi 3 mars, à la télévision nationale, le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, avait pourtant brandi les travaux du Groupe de Travail comme un trophée de guerre, rassurant les parents d’élèves quant à la fin des problèmes de l’école.

Les travaux se sont déroulés dans une ambiance de "fraternité, de compréhension mutuelle et de responsabilité", a -t-il affirmé.

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