Il n’y a qu’au Togo que les dirigeants ne connaissent ni la honte ni la dignité ni le sens de l’honneur. Rien que sous la gouvernance de Faure Gnassingbé, le Togo a connu de multiples scandales qui ont créé le tollé et suscité à chaque fois la révolte et l’indignation. Que ce soit sur le plan économique, social ou dans d’autres domaines de la vie de la nation, des situations des plus inimaginables ont été enregistrées dans les plus hautes sphères de l’Etat. Et les auteurs sont souvent ceux qui de par leurs attributions devraient garantir des comportements sains et irréprochables dans la vie de la cité.
Curieusement, la consécration de l’impunité et le mépris affiché à l’endroit du peuple ont fini par transformer ces faits en des banalités. Il y a un an éclatait le scandale de la route Lomé-Vogan-Anfoin-. Une bagatelle de 10 milliards était concernée par ce scandale aux allures d’un détournement programmé. L’on a cité en l’espèce les noms de deux membres du gouvernement, Ninsao Gnofam et Adji Ayassor qui avaient l’habitude de déclarer à l’époque que tout allait bien.
Malgré les révélations étalées au grand jour, ce sont les dénonciateurs qui se sont retrouvés devant les tribunaux. Et les faits leur donneront raison par la suite car les preuves contraires ne sont jamais arrivées. En plus de cela, la route a été abandonnée en l’état jusqu’aux contradictions publiques récentes de l’actuel ministre des Finances Sani Yaya et du Premier ministre Komi Klassou. Ce dossier est enterré. ... suite de l'article sur Autre presse