Togo - Les activités de la Société Nationale des Phosphates du Togo (SNPT) sont paralysées pour 48h à partir de ce 26 décembre par un mouvement de cessation de travail dans la mine d’exploitation de Kpogamé et de Dagbati.
Et pour cause, le personnel des Etablissements de sous-traitances de la SNPT n’ayant pas trouvé une issue favorable à leur doléance soumise aux responsables hiérarchiques les 04, 05 et 14 novembre dernier concernant l’amélioration de leur condition de vie et de travail dans les mines.
"Jusqu’à ce jour, le salaire des manœuvres occasionnels est fixé de 17 000 F CFA à 20 000 FCFA par mois, ce qui est en dessous largement des 35 000FCFA du SMIG au Togo. Nous voulons que nos droits soient reconnus et respectés tout simplement." a indiqué Soké Komlavi, porte parole des agents de sous-traitance.
"comment peut-on comprendre que jusqu’à présent, les agents de sous-traitance ne soient pas payés pour faire la fête aussi pour leur enfant.Ne sommes nous pas aussi des togolais? Et quand on nous menace de renvoi pour avoir réclamé nos droits, c’est de l’injustice à notre égards" a vociféré Soké Komlavi avant d’ajouter "cette grève continuera jusqu’à ce que nos doléances soient prises en compte. ce qui nous fait mal, la direction général agit comme si le sujet ne l’interpelle pas"
ces manœuvres ont été embauchés pour remédier définitivement aux problèmes de manque de personnel à la SNPT aux postes de nettoyeur, surveillant tête motrice et station de retour, surveillant câble, taluteur et surveillant décharge voire de conducteurs lève-bande afin d’assurer les départs à la retraite et les invalidités au personnel permanent.
la cessation du travail trouve ses exigences dans la réclamation d’un contrat de travail écrit avec des clauses suivantes : le taux horaire conforme à la présente grille salariale de la SNPT, les primes de paniers de nuits, la prime de poste et repas pour les heures supplémentaires, la date du paiement accompagné d’un bulletin de paye, la déclaration des agents à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), un mutuel de santé au personnel.
Environs 300 agents travaillent dans les mines de Kpogamé et Dagbati sans un contrat de travail et sans assurance de maladie.
La SNPT est considérée comme l’un des principaux pourvoyeurs du budget national en ressources.Le Ministre des Mines et de l’énergie Nupokou Damipi et le Directeur général de la SNPT, Michel Kézié, devront s’employer à trouver une solution à ce problème récurent pour relancer la production.