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Togo: ce Nota Bene qui déchaîne la colère des élèves dans les rues
Publié le vendredi 10 mars 2017  |  Togo breaking news


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Séance de questions orales au Parlement touchant les ministères de l`Enseignement et de la Sécurité
Lomé, le 27 octobre 2016. Assemblée Nationale. Les Députés GOGUE Tchabouré et KAMPATIBE d`ADDI et Jean Hotonou KISSI du CAR ont interpellé le Gouvernement sur la reprise partielle du concours d’entrée dans les ENI de Tsévié et Dapaong, la réhabilitation des Commissariats de police de Dapaong et de Niamtougou et l’élaboration du statut particulier des enseignants. Ont répondu à cette interpellation, les ministres Komi Tchakpele des Enseignements primaire et secondaire, Gilbert Badjilbayéna BAWARA de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, et Yark Damehane de la Sécurité et de la Protection civile. Sur cette photo, Pr TCHAKPELE.


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C’est totalement le chaos dans l’éducation au Togo. Depuis le début de cette semaine les enseignants poursuivent leurs grèves et les élèves ne cessent d’arpenter les rues, manifestant ainsi leur mécontentement pour le fait que plusieurs chapitres aient été sautés par ses enseignants qui ont vu leurs salaires amputés par le gouvernement.

Tôt le matin, ce sont les localités de l’intérieur du pays qui sont en ébullition. A Amegnran dans la préfecture de Vo, les élèves qui réclament les cours dans les rues ont bloqué le carrefour de cette agglomération. Ils ont brûlé des pneus et paralysé la circulation à ce niveau.

A Dapaong, la situation est pareille. Des élèves des établissements comme le Lycée Dapaong Ville, le Lycée de Nassablé Dapaong et du Cretfp ont délogé tous les autres établissements. Des confrères présents dans la ville indiquent qu’ils ont été encadrés par les militaires (bérets rouges), des policiers, des gendarmes, etc.

A Tabligbo, les manifestations des élèves ont paralysé l’examen du BAC1 Sport qui était en cours.

A Kpalimé, les élèves continuent de déloger leurs collègues des autres établissements pour manifester leur mécontentement. Bassar n’est pas épargné.

Partout, les réclamations sont les mêmes. Les enseignants qui ont vu leurs salaires amputés pour avoir fait grève ne comptent reprendre les cours pour lesquels ils n’ont pas été payés. Dans plusieurs établissements à travers le territoire, il a été signifié aux élèves que ces cours sont considérés comme faits.

Les grévistes ont même indiqué aux élèves que c’est un Nota Bene. C’est alors que les élèves ont décidé de prendre leur destin en main. Pour ces derniers, le seul responsable de la situation reste le gouvernement togolais, accusé de faire preuve du dilatoire.
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