Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’ONU, a présenté son nouveau plan pour tenter d’enrayer la vague d’abus sexuels qui a touché les opérations de maintien de la paix en 2016. Mais devant la levée de boucliers suscitée par ses mesures punitives, l’ONU a dû revoir ses ambitions à la baisse.
Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Antonio Guterres aurait voulu taper très fort en suspendant les paiements des contingents des pays impliqués dans des abus sexuels. Mais devant l’hostilité des pays contributeurs de troupes, l’organisation a dû faire marche arrière et annoncer seulement la suspension du solde des casques bleus incriminés.
Cela existe déjà actuellement et cet argent est versé à un fonds d’aide aux victimes, pour l’instant doté de 49 000 dollars. L’ONU espère pouvoir étendre cette mesure au contingent entier dans le cas où les poursuites judiciaires tarderaient à se mettre en place.... suite de l'article sur RFI