Dans le but de l’artisanat « un pilier de l’économie togolaise » à l’horizon 2030, l’étude sur la situation de référence sur ce secteur sera validée samedi à Lomé.
Financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), ce document, selon le directeur de cabinet du ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse, et de l’Emploi des Jeunes, Yawotsè Vovor, est « un repère » pour le secteur artisanal.
« Aujourd’hui, malgré que le Togo s’est doté d’une politique nationale de développement artisanal et d’un code de l’artisanat, ce secteur n’a pas de repère. C’est pour combler ce vide que le ministère a initié cette étude », a-t-il déclaré.
Réalisée par un consultant indépendant, cette étude prend en compte tout ce qui se fait dans le domaine artisanal au Togo et met en place des indicateurs, notamment le nombre des artisans, l’origine des matières utilisées, les marchés d’écoulement des produits.
Elle s’étale également sur le niveau de vie et de revenus des artisans togolais.
Pour renforcer ce secteur, un certain nombre de recommandations ont été faites dans ce document à l’endroit du ministère de tutelle.
Il s’agit de l’opérationnalisation du conseil supérieur de l’artisanat prévu par la politique, de la mise en place de l’organe de suivi et des représentations régionales et décentralisées.
Selon le ministère de l’artisanat, la contribution de ce secteur dans l’économie togolaise est « plurielle ». L’artisanat contribue aujourd’hui à la formation du produit intérieur brut (PIB) national, à la réduction des déséquilibres de la balance des paiements, à la baisse « sensible » du chômage, à la génération des revenus et à la création des richesses.