Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Jeune Afrique N° 2932 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Accélérer la transformation économique de l’Afrique
Publié le mardi 21 mars 2017  |  Jeune Afrique


© AFP par DR
Sommet Etats-Unis / Afrique
Mardi 5 Aout 2014. Photo: Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

par Jim Yong Kim
Jim Yong Kim est président du Groupe de la Banque mondiale.





Les ministres des finances du G20 se sont réunis en Allemagne la semaine dernière pour trouver ensemble des solutions aux principaux défis auxquels l’économie mondiale est confrontée. Ils ont en particulier évoqué le changement climatique, les flux migratoires et les situations d’urgence humanitaire, notamment la famine qui frappe ou menace des pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient.

Je suis sorti de cette réunion conforté par la volonté commune de s’attaquer à des problèmes cruciaux. J’ai pour ma part indiqué les efforts menés par le Groupe de la Banque mondiale pour mobiliser une enveloppe d’au moins 1,6 milliard de dollars au profit des pays touchés par la famine, avec l’objectif d’orienter les fonds vers les populations les plus vulnérables.


Cette réunion du G20 présidée par l’Allemagne, a surtout donné la priorité à la croissance et au développement de l’Afrique subsaharienne. Outre la famine qui sévit sur une partie du continent, l’Afrique doit être notre principale préoccupation pour de nombreuses raisons.


La fin du super cycle des matières premières a frappé de plein fouet la région. En 2016, les pays exportateurs ont dû ajuster leur politique économique pour faire face à la faiblesse des cours mondiaux. Le PIB régional par habitant s’est donc contracté de 1,1 % en 2016, et la croissance de l’Afrique subsaharienne a ralenti à 1,5 %, son plus bas niveau depuis plus de deux décennies.

Les flux de capitaux en direction de l’Afrique, notamment les investissements directs étrangers, ont aussi diminué tandis que la croissance globale des investissements était quasiment nulle en 2015, contre une moyenne de 5 % sur la période 2010-2015.


Mais l’Afrique affiche une résilience économique remarquable : 41 % de sa population vit dans des pays qui enregistrent des taux de croissance supérieurs à 5,5 %. Même si la région continuera de s’adapter à la baisse des prix des matières premières en 2017, elle devrait connaître une légère reprise, avec une croissance projetée à 2,9 % et qui se consoliderait à 3,5 % en 2018.

La communauté internationale doit contribuer à créer les conditions propices à une croissance plus soutenue et un développement plus durable. Au mois de décembre dernier, une soixantaine de pays développés et en développement se sont engagés à verser un montant record de 75 milliards de dollars à l’Association internationale de développement (IDA), notre fonds pour les pays les plus pauvres. Près de 60 % de ces ressources seront consacrées à l’Afrique subsaharienne au cours des trois prochaines années, ce qui permettra de doubler le soutien apporté par l’IDA à cette région.
... suite de l'article sur Jeune Afrique


 Commentaires