Prévues pour être faites il y a plus de dix ans à la suite du dialogue inter togolais de 2006, qui a abouti à la signature de l’Accord politique global (APG), les réformes constitutionnelles et institutionnelles ne sont toujours pas faites au Togo. Le pays fait du surplace sur la question alors que la nécessité de ces réformes n’est plus à prouver. Face à cette situation, certains citoyens togolais viennent de mettre sur pied, un Front pour le référendum au Togo.
Le débat sur la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles est encore vivace. Le pouvoir, qui a son agenda, continue de retarder l’échéance avec le concours d’une frange de l’opposition qui a tout foutu en l’air en juin 2014 par son radicalisme.
Et depuis des années, la question continue de cristalliser les attentions. L’on est passé de cadres de dialogue en cadres de dialogue, de commissions en commissions, sans jamais avancer. Une autre commission a été mise en place il y a 2 ans et l’on n’a aucune idée de la fin de ses travaux.
En début de cette semaine, des citoyens togolais ont trouvé un moyen de solder la question : donner la parole au peuple !
C’est le crédo du Front pour le Référendum au Togo, mis en place par David Ourna Gnanta, homme politique et membre de l’Union pour la République (UNIR, au pouvoir).
«Notre pays, pour sa stabilité, doit se doter d'une nouvelle constitution, qui tienne compte de nos réalités socioculturelles et de notre expérience démocratique. Cette constitution doit contenir des dispositions novatrices qui vont au-delà de l'APG », argumente-t-il.