Le temps de l’irresponsabilité/Une pétition, plaisanterie de mauvais goût: Claude AMEGANVI, le maudit génie de l’opposition togolaise, se croit encore à la Conférence Nationale

Politique

Publié le samedi 25 mars 2017 | Le Combat du Peuple

© aLome.com par Edem Gadegbeku
Claude Ameganvi, leader du PT, Parti des travailleurs.

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- 19/1/2017

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Nous avons lu avec commisération et une profonde tristesse, une soi-disant pétition publiée sur le site iciLomé.com pour la démission du Président Faure GNASSINGBE.

Nous avons compris, après lecture de ce texte incohérent, que M. Claude AMEGANVI, l’architecte qui n’a jamais bâti une maison pour lui-même, le chef de parti dont il est le seul membre, est tombé sur la tête et verse systématiquement dans la démagogie. Pire, cet homme a un trou de mémoire parce qu’il fait l’impasse sur tous les propos démagogiques qu’il avait tenus à la faveur du Président EYADEMA.

Pour pousser un Président de la République à la démission, il faut trouver mieux parce que certaines conditions doivent être nécessairement réunies. Le tout n’est pas de faire l’amalgame entre les mensonges, les demi-vérités, la haine et les surenchères pour tirer des conclusions hâtives, erronées et irresponsables dont il revendique la paternité.

D’abord, Claude AMEGANVI doit comprendre que Faure GNASSINGBE jouit d’une légitimité et d’une légalité incontestable reconnues par la Communauté Internationale.

A notre connaissance, le Togo n’est pas en guerre, ni même en crise en dépit de l’avis de ses détracteurs.

Le Togo a ses problèmes que sont ceux de société et de développement que l’on rencontre un peu partout en Afrique en général et dans la sous-région en particulier.

Faure GNASSINGBE est, à notre avis, le moindre mal. Si Faure démissionnait aujourd’hui, Claude AMEGANVI est-il en mesure de prévoir ce qui va se passer le lendemain ? Avant d’appeler à la démission d’un Président démocratiquement élu avec l’onction de la communauté internationale et à qui il reste plus de trois ans à faire, il faut tout au plus réfléchir au scénario de substitution. Tout se passe dans notre pays comme si ceux-là qui, dans la salle FAZAO en 1991, au moment de la Conférence Nationale, ont, à travers des propos incendiaires, semé le bordel, reviennent à la charge pour créer une crise politique dont ils aiment se nourrir pour survivre politiquement.

En France, c’est CHIRAC qui avait fait modifier la Constitution pour limiter le mandat présidentiel à deux. Bien avant, personne n’a parlé de crise en France à cause de cette disposition constitutionnelle.

Dans beaucoup d’autres pays européens, le mandat exécutif n’est pas limitatif.

L’Allemagne en est un exemple patent.

En Amérique, l’élection récente de Donald TRUMP pose un problème réel de révision constitutionnelle. S’agissant du vote populaire, Mme CLINTON a dépassé M. TRUMP de plus de 3 millions de voix. Si cela venait à se produire au Togo, c’est-à-dire si son adversaire a eu une telle avance sur Faure, ce serait un tollé inextinguible. Et pourtant aux USA, il faut nécessairement introduire une dose de proportionnalité pour contrecarrer cette vieille disposition des grands électeurs. Nous pensons que la réflexion fait son chemin sans pour autant en faire un abcès de fixation.

Le manque ou le retard de réformes politiques ne peut pas être interprété comme un alibi qui fait dire que le pays est en crise.

L’appel de Claude AMEGANVI d’une pétition pour la démission du Président Faure GNASSINGBE relève d’une irresponsabilité suicidaire. Au Togo, le pouvoir n’est pas dans la rue et les Togolais sont matures.

Nous nous demandons si M. AMEGANVI cerne réellement les contours de la nature du pouvoir politique au Togo. S’il lance un appel pour la démission de Faure c’est qu’il est tombé sur la tête et a perdu tous les réflexes de lucidité. Cette démarche ne peut qu’être préjudiciable au peuple togolais tout entier parce que nous allons entrer dans une ère d’incertitude susceptible de nous conduire dans l’impasse.

Claude AMEGANVI n’est représentatif de rien. Cet individu mérite d’être interné dans un asile psychiatrique comme tous ses pareils qui ont déjà fait énormément du tort au peuple togolais en 1991 à la Conférence Nationale en tenant des propos dévastateurs sans lendemain.

La démission de Faure n’est même envisageable parce que Faure a fait en 11 ans, ce que son père n’a pas réussi en 38 ans. Nous détestons les comparaisons parce que l’homme évolue dans le temps et dans l’espace. Entre l’action du Président EYADEMA et les actes de Faure, il n’y a pas de continuité congénitale. Chacun des deux hommes a agi selon sa vision et son temps. Ceux qui cherchent à lier les deux dans l’action politique, sont ceux qui n’ont rien à reprocher à Faure GNASSINGBE. S’il y a une évidence qu’il faut toujours rappeler, c’est qu’il n’existe nulle part un délit de filiation. Chacun doit être jugé selon ses mérites propres ou ses défauts.

Nous voulons que tous les Togolais sachent que Faure GNASSINGBE est le meilleur Président de la République que le Togo ait connu. Ceux qui soutiennent le contraire sont conviés au débat pour la confrontation des faits.

Claude AMEGANVI est un pyromane irresponsable qu’il faut surveiller de près, de très près.

Nous avons besoin de transformer le Togo pour le rendre meilleur. Nous n’avons pas besoin de nous concentrer sur la famille GNASSINGBE. L’avenir ou le devenir d’un peuple doit se conjuguer de manière à contribuer au vivre ensemble. Tout le reste dépendra du fonctionnement rigoureux et normal des institutions de la République dans l’intérêt général.

Rodrigue

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