L’enquête sur les incendies qui ont ravagé en début janvier 2013, les marchés de Lomé et de Kara, portant ainsi un coup dur à l’économie togolaise, va bientôt situer l’opinion sur le sort réservé aux inculpés dans cette affaire.
Réexaminant le vendredi 27 décembre les propos de Mohamed Loum, considéré comme le cerveau de l’affaire, le Procureur général près de la Cour d’Appel de Lomé, Garba Gnambi, a jugé « trop rusé », ce dernier qui dit à la fois une chose et son contraire.
Pour mémoire, lors de son interpellation, M. Loum avait laissé entendre que c’est l’opposition togolaise qui a commandité cet acte que la justice a qualifié de « criminel ». Et peu après, il dira que c’étaient des aveux extorqués.
Pour M Gnambi, Loum doit être très intelligent. « Loum a été arrêté à quelle heure ? Il a fait ces déclarations à quelle heure ? Vous comprendrez. Voyez tout ce qu’il a pu raconter, mais on attend l’audience pour savoir un peu plus », a-t-il affirmé.
Ce dernier indique qu’il n’y a pas de raison qu’on donne plus de valeur à une déclaration première qu’à une dernière.
« Les deux valent comme déclaration et on avisera et on confrontera les deux le moment venu », rassure le Procureur général près de la Cour d’Appel de Lomé.
