Nous avons toujours soutenu que notre grand frère, Edem KODJO qu’on ne présente plus, est un digne fils du Togo et qu’il mérite notre respect et admiration pour avoir toujours rehaussé l’image de notre pays sur le plan national, africain et international.
Et tous les jours heureusement, les faits nous donnent raison en dépit de l’obstination de ses détracteurs aveuglés par la jalousie qui les pousse à le trainer dans la boue et à minimiser ses réussites.
Ce panafricaniste bon teint s’est toujours mis au service du continent africain et a passé toute sa vie à le servir après son propre pays le Togo.
L’une des épreuves les plus douloureuses qu’il a affrontées dernièrement était d’accepter de jouer au Facilitateur sur demande de l’UA dans l’interminable crise de la République Démocratique du Congo. Au moment où il a débarqué dans ce pays, les Congolais n’arrivaient pas à s’accepter ni même à se supporter en image. C’était l’impasse. Avant la phase publique de sa facilitation, M. KODJO s’était sérieusement investi pour colmater les brèches.
Il a rencontré séparément tous les protagonistes de la scène politique congolaise pour faire un travail de défrichage destiné à aplanir les innombrables et insurmontables difficultés qui opposaient les fils de ce pays. Il a rencontré, à plusieurs reprises, feu Etienne TSISEKEDI à l’extérieur et l’a convaincu de la nécessité de prendre part au dialogue. Mais, il ne savait pas que TSISEKEDI était sous influence américaine et qu’il ne pouvait rien faire si les intérêts de cette puissance tentaculaire ne sont pas pris en compte.
KODJO a également contribué à assainir les relations entre les Evêques congolais et le Président KABILA qui était très méfiant envers le clergé et qui refusait même de rencontrer les Evêques.
S’agissant justement des Evêques qui ont pris le relais pour négocier un nouvel accord, ils avaient commencé à prendre part au dialogue avec la facilitation de M. KODJO. Pour des raisons sur lesquelles nous préférons garder le silence, ils ont piégé et trahi le facilitateur. Ils se sont livrés à un travail de récupération. Ils se sont approprié le mérite du travail que M. KODJO avait abattu.
Ces Evêques aiment se présenter comme des hommes de Dieu, mais ils se sont avérés, en définitive, maîtres en fourberie. Ils ne méritent pas le paradis, s’il en existe un quelque part.
Il ne nous appartient pas, au Combat Peuple, de dénoncer les égoïsmes des uns et les traitrises des autres dans cet épineux dossier. Des voix plus autorisées le feront avec des détails pertinents le moment venu.
Nous sommes, cependant, sûrs d’une chose, il n’y aurait jamais eu l’accord du 31 décembre 2016 sans l’Accord du 18 octobre 2016 qui avait balisé toutes les voies.
On se rappelle que certains chefs de la diplomatie européenne et particulièrement le Ministre Français actuel des Affaires étrangères avait parlé malencontreusement et dédaigneusement d’un semblant d’accord.
Nous souhaitons qu’il puisse aujourd’hui se prononcer sur un Accord à minima qui a connu un début d’exécution et un accord tout court que ses signataires sont incapables de mettre en œuvre. Une fois encore, nous sommes sûrs d’une chose. Il n’y aura jamais d’élection en République Démocratique du Congo en 2017 ne serait-ce qu’en raison du temps pour y parvenir.
Pour notre part, nous sommes soulagés de constater qu’il existe sur notre continent des Africains intellectuellement et moralement honnêtes qui reconnaissent aux autres leurs mérites intrinsèques.
En rendant hommage à Edem KODJO pour sa contribution à la réconciliation en République Démocratique du Congo, les membres de cette commission ont rendu à César ce qui est à César. Et ce n’est que justice.
C’est pourquoi, nous publions, pour nos lecteurs l’intégralité du communiqué de la 665ème réunion du CPS sur les activités du Groupe des Sages de l’UA.
Nous invitons nos lecteurs à lire le point 3 et la cause sera entendue.
![](http://news.aLome.com/img_photos/M/IMG_9331copy.jpg")
