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OBUTS élève de vives protestations et menace de porter plainte contre le quotidien « Liberté »
Publié le mardi 31 decembre 2013  |  Telegramme228


© Autre presse par dr
Agbéyomé Kodjo, Président National de la formation politique OBUTS


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La scène politique togolaise ne fait pas de trève en cette période de fêtes de fin d’année. Des messages à la nation à des critiques toujours acerbes entre des frères de lutte de même camp et contre des adversaires politiques, les sujets ne manquent pas. A travers un communiqué rendu public ce lundi 30 décembre 2013 et dont Telegramme228 a reçu copie, la formation politique OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire)revient au devant des projecteurs (qu’elle n’a d’ailleurs jamais quitté) pour dénoncer « la diffamation » et « le déficit d’éthique et de moralité républicaine qui prend une ampleur préoccupante » qui ont cours selon elle sur la scène politique au Togo.

« Depuis un certain temps, ceux qui n’ont pas pris conscience de la juste mesure du drame que vit le Peuple togolais se livrent à une attaque en règle contre notre formation politique et ses leaders, particulièrement contre son Président national, Agbéyomé Kodjo. La lecture et l’interprétation que fait OBUTS de la situation lui imposent à la fois retenue et prudence dans cette phase délicate de l’avenir de la Nation togolaise où les attentes pressantes de justice sociale et de dignité notre peuple constituent la priorité des priorités », indique le communiqué qui faisait office de mise au point du parti au symbole du ballon de foot.

Au rang de ces diffamations dont OBUTS fait la dénonciation, on pourrait à la lecture de ce document ranger les allégations selon lesquelles le leader de ce parti aurait été reçu deux fois de suite par le président togolais, Faure Gnassingbé.

La formation politique OBUTS dit s’indigner et élèver « une vive protestation contre les contre vérités du Journal Liberté Hebdo N° 1606 du 27.12.2013 tendant à faire croire à l’opinion que son leader aurait été reçu, deux fois en catimini, par le Chef de l’Etat ». Le parti de l’ancien Premier ministre togolais, Agbéyomé Kodjo, aujourd’hui membre de l’opposition contestatataire, regroupée au sein du CST (Collectif Sauvons le Togo), « entend ainsi porter plainte devant les instances judiciaires contre ce quotidien, afin qu’il apporte la preuve de ses allégations ».

Le Bureau Politique de OBUTS explique cette décision de traîner ce média devant les tribunaux, par le fait que l’on n’entend plus céder « à quelque emmurement autistique qui fait le lit de l’immobilisme et éloigne le Peuple togolais des vraies priorités à relever pour l’émergence d’une société de confiance et de paix dans laquelle le respect des droits humains, une juste répartition des richesses nationales, les valeurs d’humanisme de même que la vérité des urnes et des comptes publics auront droit de cité ».

Par le biais de ce même communiqué, le Parti OBUTS se prononce sur les tendances de certains responsables du CST dont le Coordonnateur national, Zeus Ajavon, à nier le statut de membre à certains partis ou organisations membres du CST. Le document d’Agbéyomé et de ses collaborateurs révèle que « s’agissant de l’interpellation faite par le CVU (Comité pour la Vérité des Urnes) aux entités membres du CST, en sa qualité de membre fondateur, la formation politique OBUTS, représentée par son Président national, Agbéyomé KODJO, à la plénière du 28 Juin 2012, confirme qu’il a été formellement acté ce jour les adhésions du Collectif pour la Vérité des Urnes (CVU), d’Afrique-Tradition et de la formation politique MRC ». Il rappelle également qu’ « aucun représentant du parti politique MRC n’était présent, à la plénière du 28 juin 2012 puisque à cette date, cette formation politique n’étant pas encore membre du CST. Les participants à cette plénière devront utilement se rappeler que, seuls le Président National de OBUTS et la représentante de JDHO ont argumenté en faveur de l’entrée du MRC au sein du CST, contre l’avis des représentants de l’ANC et de l’ADDI ».
Ainsi, d’après l’ancien Premier ministre togolais, « toute dénégation ne pourrait être interprétée comme une preuve de mauvaise foi, de manque de probité morale et intellectuelle ».

Voilà qui est dit et que doit susciter mille et une interrogation sur les motivations d’une telle volonté de Zeus Ajvon, à ne pas reconnaitre le statut de membre du CST, à un membre (le CVU) qui a décidé de par les agissements au sein du groupe à s’en débarraser. Wait and see !

G.K

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