La CNDH sensibilise les femmes sur les mécanismes de protection de leurs droits

Société

Publié le mardi 4 avril 2017 | Dépêches Togo

© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Clou de la célébration de la Journée du 8 mars par les officiels togolais
Lomé, le 08 mars 2017. Palais des Congrès de Lomé. La gent féminine s`est mobilisée dans ses diverses composantes pour célébrer la Journée du 08 mars 2017.

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Justice & Droits de l`Homme 2017

Lomé, le 3 avril 2017- Un atelier placé sous le thème « Les mécanismes africains de protection des droits de la femme » a eu lieu ce vendredi à Lomé.

Cette rencontre d’échanges est organisée par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) du Togo pour marquer la célébration de la journée internationale de la femme. Elle a connu la participation de la présidente du HCRRUN Awa Nana DABOYA et du président de la Cour Constitutionnelle Abdou ASSOUMA.

Le but visé est de sensibiliser et d’informer les groupements des femmes, des ONG et associations sur les mécanismes de protection des droits de la femme. Ensuite amener les participants à s’approprier le protocole de Maputo et de la déclaration d’Abidjan sur l’Apatridie.

Pour ALIOU Sam-Dja Cissé, président de la CNDH Togo, il existe deux mécanismes. Ces mécanismes sont complémentaires et visent à attirer l’attention des citoyens sur les rôles sociaux que jouent les femmes africaines. Selon le président de la CNDH, «cette perception doit évoluer dans l’espace et dans le temps.

Ces mécanismes s’adaptent bien aux conditions de vie africaine actuellement, mais ils devront évoluer car aucun système ne peut rester statique » a-t-il mentionné.
A l’ouverture des assises, le directeur de cabinet du Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, GANI Koffi, a laissé entendre que chaque année la journée de la femme offre l’occasion de faire le bilan sur la situation des femmes dans le monde et de capitaliser ainsi les dividendes des expériences passées.

Il a souligné l’importance du thème retenu pour l’atelier car les mécanismes internationaux sont plus privilégiés par rapport aux mécanismes régionaux. Pourtant, « ces mécanismes africains sont mieux adaptés à nos valeurs, à nos réalités socioculturelles, voire à nos us et coutumes », a-t-il ajouté.

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