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Togo: Le CACIT appelle à la ratification du statut de Rome
Publié le mercredi 5 avril 2017  |  Societe civile Media


© aLome.com par Parfait
Publication d`un Rapport du CACIT et de la PCJV
Lomé, le 15 juillet 2015. EDA OBA HOTEL. Publication du Rapport de la Mission d’observation du CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo) et de la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV). Ce rapport porte sur les violences et violations des droits de l’Homme au cours de la présidentielle du 25 avril 2015 au Togo.


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Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) souhaite voir le Togo ratifier le statut de Rome portant création de la Cour Pénale Internationale (CPI). L’organisation togolaise de défense des droits de l’homme, qui réagissait à l’acquittement de Simone Gbagbo le 28 mars dernier, en a profité pour convier les autorités togolaises à ratifier ce traité. Une ratification qui, selon le CACIT, irait dans la droite ligne des efforts déjà consentis par le gouvernement ces dernières années pour lutter contre l’impunité.


COMMUNIQUE DU CACIT RELATIF A LA DECISION D’ACQUITTEMENT DE SIMONE GBAGBO

« Le jury à la majorité déclare Simone GBAGBO non coupable des crimes qui lui sont reprochés, prononce son acquittement et ordonne qu’elle soit remise immédiatement en liberté si elle n’est retenue pour d’autres cause ». Voici en substance le verdict de la Cour d’assise de la Côte d’Ivoire acquittant l’ex première dame Simone GBAGBO ce 28 mars 2017.

Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) a suivi avec une attention particulière ce procès de crime contre l’humanité conduit par les juridictions nationales ivoiriennes. Les plaintes des avocats des deux parties au procès, ajoutées aux nombreuses réactions négatives après le verdict confirment nos doutes quant à la capacité de nos juridictions nationales africaines à conduire en toute indépendance et avec efficacité des procès pour crimes graves.

Certes, des reproches légitimes peuvent être faits à la Cour Pénale Internationale (CPI) quant à son fonctionnement. Il est vrai que des améliorations doivent y être encore apportées pour que cette cour rencontre plus d’adhésion. Mais, à ce jour, elle est une alternative sérieuse pour la bataille contre l’impunité en Afrique. La paix, la sécurité et le bien-être de nos populations en dépendent fortement.

124 Etats au monde dont 34 africains ont ratifié le Statut de Rome portant création de cette Cour et ont manifesté ainsi leur volonté de mettre fin à l’impunité. Cependant notre pays n’en est pas partie.

Nous pensons qu’il est impératif pour notre pays de ratifier ce traité tel que ressorti dans les recommandations lors du second passage du Togo à l’Examen Périodique Universel. Ceci irait dans la droite ligne des efforts déjà consentis par le gouvernement depuis ces dernières années pour lutter contre l’impunité notamment en matière de crimes économiques par la mise en place de la Haute autorité de lutte contre la corruption.


Rappelons-nous de la célèbre phrase du Président de la République au lendemain des violences politiques de 2005. « Plus jamais ça sur la terre de nos aïeux » a-t-il déclaré. Même si nous continuons de plaider pour que les juridictions nationales togolaises disent effectivement le droit en poursuivant les auteurs de violations des droits de l’Homme, la ratification du Statut de Rome par le Togo viendra confirmer la volonté exprimée par le Chef de l’Etat de mettre fin à l’impunité au Togo.

Fait à Lomé, le 31 mars 2017

Spero Kodzo MAHOULE

Président du CACIT
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