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Makhtar Diop en visite officielle au Togo (Communiqué officiel)
Publié le jeudi 6 avril 2017  |  Banque Mondiale Togo


© Autre presse par DR
Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique


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Signature de trois accords de financement pour aider le Togo à renforcer l’accès des populations aux infrastructures de base et à la protection sociale, promouvoir l’employabilité des jeunes défavorisés et renforcer les systèmes régionaux de surveillance des maladies

LOME, le 5 avril 2017 – Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, Monsieur Makhtar Diop, est arrivé Lomé cet après-midi en provenance du Ghana, pour une visite de travail de 24 heures. Cette visite s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et la République Togolaise, et vise à renforcer le dialogue avec les autorités nationales sur les politiques de développement et discuter de l’appui de la Banque mondiale au pays en matière de développement économique et social.

La toute première activité de Monsieur Diop quelques heures après son arrivée, a été la signature de trois accords de financement pour un montant total de 65 millions de dollars (soit environ 39 milliards de francs CFA). Sur ce montant, 51 millions de dollars sont octroyés au Togo sous forme de don.


Le premier accord signé porte sur le Projet de filets sociaux et de services de base (PFSSB), d’un montant de 29 millions de dollars (environ 17,5 milliards FCFA), sous forme de don et qui a été approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque le 21 mars 2017. Ce projet va aider le Togo à poursuivre la mise en œuvre de sa politique nationale de développement à la base, pour renforcer l’accès des communautés pauvres aux infrastructures de base et aux filets de sécurité sociale. Il s’appuie sur les bons résultats enregistrés dans le cadre des précédentes interventions de la Banque mondiale dans le développement communautaire depuis son réengagement avec le Togo en 2008, notamment le Projet de développement communautaire (PDC) et son successeur, le PDCplus.

Le nouveau projet sera mis en œuvre dans les cinq régions du Togo et comprend trois types d'interventions : (i) la réhabilitation et la construction d'infrastructures socioéconomiques de base, telles que les écoles primaires et les centres d'alphabétisation, les infrastructures sanitaires, les points d'eau potable et les retenues d'eau, les routes secondaires et les infrastructures de marché ; (ii) l’accès aux filets de protection sociale, notamment : un programme d'alimentation en milieu scolaire pour aider les enfants des communautés les plus pauvres à accéder à l'enseignement primaire ; et un programme de transfert monétaire pour accroître les revenus et la consommation des ménages ciblés, augmentant ainsi leur capacité à faire face aux chocs ; et (iii) le renforcements des capacités pour aider les communautés à assumer la responsabilité de la mise en œuvre des activités susmentionnées, et renforcer la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des programmes de protection sociale, y compris le ciblage, les systèmes de paiement, et le suivi-évaluation.


Le deuxième accord signé est relatif au Projet Emploi des Jeunes Vulnérables (PEJV), dont le montant s’élève à 15 millions de dollars (environ 9 milliards FCFA), également sous forme de don, et qui a été approuvé par le Conseil d’administration de la Banque le 21 mars 2017. Ce projet vise à offrir des opportunités économiques aux jeunes pauvres et vulnérables. Il s’agit de jeunes femmes et hommes âgés de 15 à 35 ans, vivant dans les communautés pauvres des cinq régions du pays, n’ayant pas achevé leur cycle primaire ou souffrant d’handicaps. Plus spécifiquement le PEJV va soutenir l'initiative nationale en matière de volontariat et permettre aux jeunes bénéficiaires d'acquérir des compétences et une expérience professionnelles tout en offrant des services à leurs communautés.


Ce service communautaire sera le point de départ, qui fournira aux jeunes une allocation pour les aider à couvrir leurs besoins immédiats et, éventuellement, à se mettre à leur compte. Il servira également de « dispositif d'engagement », qui permettra à ceux seront les plus motivés et qui auront préparé un plan d'affaires jugé satisfaisant, de bénéficier d'une subvention pour développer leur projet d’activité. Le projet offrira également offrir des formations pour aider les jeunes à acquérir des compétences techniques, y compris en gestion de microentreprise. Le PEJV s'appuie sur l'expérience acquise dans le cadre de l’approche communautaire adoptée par le Projet éducation et renforcement institutionnel (PERI 1 et 2), et par le Projet de développement communautaire et de filets sociaux (PDCplus), tous deux financés par la Banque mondiale.



Quant au troisième accord signé, il porte sur le Projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies (REDISSE). Il s’agit d’un projet régional qui couvre la Guinée Bissau, le Libéria, le Nigéria et le Togo, et pour lequel le Togo a obtenu un montant de 21 millions de dollars (environ 12,5 milliards de francs CFA). Sur ce montant, 7 millions de dollars sont octroyés sous forme de don, et 14 millions sous forme de crédit. Le REDISSE à pour objectif de renforcer les capacités intersectorielles aux niveaux national et régional pour permettre (i) une surveillance collaborative des maladies, (ii) assurer une meilleure préparation aux épidémies en Afrique de l'Ouest, et (iii) s’attaquer aux faiblesses systémiques qui entravent une surveillance et une prise en charge efficaces des maladies humaines et animales. Ce projet a été initié suite à la récente épidémie de la maladie virale d’Ebola qui a largement érodé les gains dans la lutte contre la pauvreté, dans le développement humain et au niveau de la croissance économique dans les pays affectés. Cette épidémie a révélé l’absence de collecte systématique, de reportage et d’échange d’information sur les maladies infectieuses à travers les frontières des pays en temps opportun, et le REDISSE va apporter un appui dans ce sens.

Dans son intervention à l’occasion de la signature, Monsieur Diop a annoncé la décision de la Banque de porter l’appui budgétaire en cours de préparation, et initialement prévu pour un montant de 30 millions de dollars, à un montant de 50 millions de dollars pour permettre au Togo de mettre en œuvre certaines réformes urgentes.

La cérémonie de signature de ce jour constitue la première étape de la visite du Vice-président de la Banque mondiale qui se poursuivra jusqu’au 6 avril, par des rencontres avec les hautes autorités nationales et d’autres acteurs.


Contacts :
À Lomé : Sylvie Nenonene, +228 22 53 67 00 / 22 53 67 10, snenonene@worldbank.org


À propos de la Banque mondiale au Togo :

Le Togo est devenu membre du Groupe de la Banque mondiale le 1er août 1962 et a reçu son premier financement auprès de l’institution en 1968. Au 31 mars 2017, le portefeuille de la Banque mondiale pour le pays compte au total 15 projets en cours d’exécution, représentant un engagement financier total de 195,6 millions de dollars, soit environ 118 milliards de francs CFA. Ces projets couvrent les secteurs de l’éducation, l’agriculture, la santé, l’environnement, les mines, le développement communautaire, la protection sociale et les infrastructures.


De nouveaux projets ont été approuvés en 2017 pour apporter un financement additionnel au secteur de l’agriculture (10 millions de dollars), et pour financer de nouveaux projets pour le développement communautaire et la protection sociale (29 millions de dollars) et promouvoir l’employabilité des jeunes en milieux défavorisés (15 millions de dollars). Six autres opérations sont en cours de préparation pour renforcer la gouvernance économique, promouvoir les services logistiques, apporter un deuxième appui financier à l’agriculture, soutenir le secteur de l’énergie, renforcer les infrastructures urbaines à Lomé et dans certaines villes de l’intérieur, et apporter un appui budgétaire pour soutenir les réformes économiques et sectorielles. Le Groupe de la Banque mondiale est également en train de finaliser sa nouvelle stratégie pour le Togo, qui sera présentée à son Conseil d’administration avant la fin Juin 2017. La visite de Makhtar Diop sera donc l’occasion de réaffirmer l’engagement de la Banque mondiale à accompagner les efforts du Togo en vue de la réduction de la pauvreté et du partage de la prospérité.


À propos du Groupe de la Banque mondiale :

Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales de soutien financier et technique pour les pays en développement. Il est composé de cinq institutions connexes : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (IBRD), l’Association internationale de développement (IDA), la Société financière internationale (IFC), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (ICSID). Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement.

Pour en savoir plus sur le travail de développement de la Banque mondiale en Afrique, visitez le site suivant : http://www.banquemondiale.org/afrique

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