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Malgré quelques faiblesses, ‘’l’économie ivoirienne reste compétitive’’, selon Bloomfield Investment
Publié le samedi 8 avril 2017  |  Agence de Presse Africaine


© aLome.com par Marc-Innocent
CIEA 2017: la deuxième édition de la conférence ouverte par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara (photo), Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).


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Malgré quelques faiblesses, l’économie ivoirienne reste compétitive, estime l’Agence de notation financière panafricaine Bloomfield Investment lors de la présentation, jeudi, à Abidjan de son étude de perspective.

Il est ressorti de cette étude que malgré quelques faiblesses l’économie ivoirienne reste compétitive. La Côte d’Ivoire a des fondamentaux solides et des fondamentaux macroéconomiques. Selon Stanislas Zézé, le Président directeur général de Bloomfield, le climat des affaires est propice.

Les performances macroéconomiques, la gestion des finances publiques, la solidité du système financier ont été des facteurs très positifs, a-t-il ajouté en attribuant en matière de risque pays, la note globale de 6,1 sur 10 à la Côte d’Ivoire.

Pour l’année 2016, la Côte d’Ivoire a été l’une des meilleures économies de l’Afrique de l’ouest, voire du monde en termes de croissance économique.

Les faiblesses soulignées par cette études sont liées à l’emploi des jeunes (70,3% des personnes au chômage en 2016), à l’éducation car la Côte d’Ivoire est en dessous de la moyenne de l’Afrique et enfin la main d’œuvre du pays qui très peu qualifiée (75% des Ivoiriens au plus le niveau primaire).

L’étude montre également les principaux facteurs de risques qui sont notamment la situation sociale qui reste fragile en Côte d’Ivoire, la vulnérabilité du secteur primaire liée aux conditions climatiques.

L’atteinte de l’objectif du gouvernement qui est de réduire le déficit budgétaire du produit intérieur brut (PIB) en 2019 pourrait être comprise au regard des engagements pris par l’Etat pour apaiser les mouvements sociaux dans l’armée et dans la fonction publique.

Pour le Directeur général de Bloomfield Investment, ces faiblesses peuvent finalement devenir des pioches d’opportunités.

FD/ls/APA



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