L’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) n’est pas du tout contente des accusations portées contre elle par le Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition). Ce parti accuse l’ANC d’œuvrer de concert avec l’Union des forces de changement (UFC) et l’Union pour la République (UNIR, pouvoir), pour « saboter les avantages de l’opposition ».
Les premiers responsables de l’ANC n’entendent pas se taire sur ces accusations et tiennent à dire publiquement leur part de vérité.
Selon la présidente du groupe parlementaire ANC au parlement, ces accusations sont sans fondements. Elle a donné la version de son parti ce lundi sur radio Nana Fm. Se disant « catastrophée » par les accusations du CAR, Me Isabelle Améganvi a replanté le décor et expliqué les circonstances dans lesquelles le choix des représentants de l’opposition au sein du Conseil de suivi de la décentralisation a été fait. « J’étais catastrophée lorsque j’écoutais la dernière fois sur radio Victoire Fm, M. Kissi dire que l’ANC a accompli des manœuvres avec le pouvoir pour priver l’opposition d’une place qui lui revenait de droit», a-t-elle fait savoir et de se demander si cela voudrait dire qu’en tant que présidente du groupe parlementaire ANC, elle aurait comploté avec UNIR pour priver son parti de son droit légitime de disposer de cinq membres dans ce conseil. « Je ne sais plus moi dans ce pays de quoi on parle », s’est-elle désolée.... suite de l'article sur AfreePress