Une étude publiée ce lundi par l'académie américaine des sciences (Pnas) affirme que le courant équatorial cyclique du Pacifique El Niño est lié à un important changement de la répartition des cas de choléra en Afrique.
Les auteurs de cette étude se sont appuyés sur plus de 17 000 observations annuelles de flambées de choléra sur l’ensemble du continent africain entre 2000 et 2014. Les conclusions qu’ils en ont tiré pourraient aider à une meilleure préparation et à une réduction du nombre de malades et de la mortalité pour le choléra, qui se contracte souvent en consommant de l’eau contaminée et provoque d’importants vomissements et diarrhées.
«Nous pouvons généralement prédire le retour d’El Niño de six à douze mois à l’avance », explique Justin Lessler, professeur adjoint d’épidémiologie à la faculté de santé publique de l’Université Johns Hopkins, et l’un des principaux auteurs de l’étude du Pnas. « Si on dispose de centres médicaux qui sont prêts, des soins rapides peuvent réduire à quasiment zéro le taux de mortalité du choléra, qui sinon peut atteindre 30% », précise-t-il.... suite de l'article sur Jeune Afrique