Les chiffres préliminaires rendus publics par l'OCDE ce mardi montrent une érosion de l'Aide publique au développement (APD) à destination de l'Afrique, et de l'Afrique subsaharienne en particulier.
Trou d’air dans l’aide publique à destination de l’Afrique. Les chiffres préliminaires publiés ce mardi 11 avril montrent une baisse de l’Aide publique bilatérale (de pays à pays) versée par les pays membres du Comité d’aide au développement (CAD), créé au sein de l’OCDE pour regrouper les plus importants bailleurs internationaux.
Ainsi, si leurs crédits cumulés vers l’Afrique s’établissaient en moyenne à 30 milliards de dollars entre 2010 et 2014, selon l’OCDE, ils sont retombés à 27 milliards de dollars en 2016, dont 24 milliards pour l’Afrique subsaharienne. Ce qui les situent davantage vers leur niveau moyen sur la période 2000-2009 (25,2 milliards de dollars en moyenne).
C’est d’autant plus inquiétant que l’APD totale (projets bilatéraux et multilatéraux, coopération technique, aide humanitaire, effacement de dettes) est en forte croissance, toutes zones bénéficiaires confondues. En effet, les pays du CAD ont collectivement alloué 142,6 milliards de dollars à l’APD en hausse de 8,9% sur un an.... suite de l'article sur Jeune Afrique