La coordination togolaise des Organisations Paysannes et producteurs Agricoles (CTOP) a apporté ce jeudi sa contribution pour l’élaboration d’un draft, en vue d’une bonne mise en œuvre du Programme d’Investissement Agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN) ; un programme dont le coût global est de 1250 milliards de francs pour la période de 2016 à 2026, soit 10 ans.
En effet, sur les dix ans, la contribution de l’Etat est de 750 073 000 000 de francs CFA dont 75 milliards par an et le secteur privé contribuera avec 500 milliards ; ce qui fait en tout les 1250 milliards de francs CFA. Mais pour quelles activités ?
Trois principales activités seront faites : les mesures de soutien aux acteurs du monde agricole, les réformes institutionnelles et bien entendu l’investissement de l’Eta qui vient avant tout.
D’abord, l’Etat devra investir en trois volets : réaliser des infrastructures de production de mise sur en marché des produits, soutenir la planification et la gestion des unités spatiales de développement agricole et appuyer la formation agricole, au développement et à la diffusion de technologies. Un aspect qui prendra 40,1% du coût global du PNIASAN.
Ensuite, les réformes institutionnelles, qui ne coûteront que 6,3% du budget total, concernent l’adoption des lois ou la mise en place d’un cadre politique, juridique, organisationnel et fiscal incitatifs pour les acteurs privés et public du secteur agricole. Enfin, le PNIASAN viendra en soutien aux acteurs par des subventions directes totales ou partielles et par des lignes de crédits. C’est le volet qui prend le grand morceau du budget à hauteur de 53,6%.
Avec tous ces investissements, le PNIASAN prévoit atteindre 1 733 000 personnes dont les 50% seront des femmes. Et en atteignant ce nombre de personne, il crée automatiquement 150 000 emplois directs, réduit la pauvreté rurale de 55 à 27%, améliore la balance commerciale agricole de plus de 25%. Pendant les dix ans, le PNIASAN se donne également pour objectif de réduire de 3% le pourcentage des enfants de moins de cinq ans souffrant de la malnutrition et augmenter par contre de 10% le revenu moyen des exploitations agricoles familiales.... suite de l'article sur Autre presse