14 avril 2012-14 avril 2017 : le parti politique Union pour la République (UNIR) du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé célèbre ses cinq années d’existence. Fondé à la suite de la dissolution du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), l’UNIR a fait son petit bonhomme de chemin et les militants et sympathisants peuvent dans une certaine mesure se réjouir des succès engrangés par ce jeune parti sur l’échiquier politique national même si de nombreux défis restent encore à réaliser.
En termes de bilan, il faut souligner que le parti UNIR sur le plan politique, a réussi à remporter les deux dernières élections notamment, les législatives de juillet 2013 avec 62 sièges sur les 91 que compte le parlement togolais. Deux ans plus tard en avril 2015, le candidat du parti, l’actuel chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé sera élu Président de la République à la suite du scrutin présidentiel.
Par ailleurs, les multiples projets initiés en faveur de la réduction de la pauvreté des populations (Fonds National de la Finance Inclusive FNFI, et plus récemment le Programme d’Urgence de Développement Communautaire PUDC) de même que la poursuite de la politique des grands travaux entreprise à travers le pays avec la construction d’un nouveau réseau routier moderne et la modernisation de l’aéroport international de Lomé, sont également entre autres, des acquis à mettre à l’actif des responsables du parti, sur le plan socio-économique.
Ces réalisations ne sauraient tout de même cacher cependant, les nombreux défis qui restent à réaliser. « Je souhaite vivement que les choses s’améliorent encore d’avantage sur le plan social parce que les jeunes arrivent difficilement à joindre les deux bouts avec le sous-emploi qui semble cacher le chômage grandissant des jeunes. C’est vrai qu’il y a des efforts, mais nous ne sentons pas encore véritablement les fruits de cette croissance et il faut que nos dirigeants y pensent sérieusement », nous a déclaré Eméfa Aményo, secrétaire dans une entreprise à Agoè dans la banlieue nord de Lomé.
Koffi Mawuéna, entrepreneur de son état, est quant à lui préoccupé par la paix, la sécurité et surtout la promotion du secteur privé. « Je ne m’intéresse pas trop à la politique mais je souhaiterais que le parti au pouvoir et ceux de l’opposition puissent s’entendre une fois de bon pour la paix dans le pays », nous a-t-il confié.
La question de l’emploi des jeunes, l’assurance maladie pour tous, la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, la poursuite de la mise en œuvre des réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles et du processus de décentralisation sont en effet autant de chantiers qui doivent davantage retenir donc l’attention.... suite de l'article sur Autre presse
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