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Fuite des cerveaux : l’Afrique cherche toujours des leviers pour stopper l’hémoragie
Publié le lundi 17 avril 2017  |  La Tribune Afrique


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Réception donnée en l`honneur des 7 lauréats de la 1ère édition de Réussites Diaspora
Lomé, le 11 janvier 2016. Ambassade d`Allemagne au Togo. Les talents des 7 lauréats de la 1ère édition de Réussites Diaspora ont été célébrés en présence de l`Ambassadeur C. Sander et de plusieurs officiels togolais.


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En plus du retard qu'elle accuse en matière de sciences et d'innovation, l'Afrique est privée chaque année de ces meilleurs cerveaux, rendant ainsi la tâche davantage plus difficile... Selon les chiffres de l'OCDE, un scientifique africain sur dix exerce dans un pays de l'organisation. Cela dit, des nouvelles idées capables en théorie de palier au besoin de cerveau en Afrique commencent à se répandre...


La fuite des cerveaux demeure l'une des principales problématiques qui entrave la capacité de l'Afrique à se renouveler et à innover. Cette migration massive des scientifiques et des experts africains qualifiés persiste depuis le début des années 80 pour plusieurs raisons. Faible rémunération, manque d'équipements de recherche, préférence accordée aux consultants étrangers en raison des mécanismes de financement bilatéraux et multilatéraux décourageant les experts nationaux qualifiés et les incitant au départ, il est difficile de comprendre les motivations pour quitter le continent. En même temps, les Etats doivent absolument trouver des solutions efficaces pour retenir leurs talents. C'est l'appel que lance The African Capacity Building Foundation, une organisation continentale fondée par les gouvernements africains et les partenaires de développement à travers son rapport, l'African Capacity Report 2017.

L'institution tire, en effet, la sonnette d'alarme quant à la dépendance des projets industriels et technologiques africains à l'égard des professionnels expatriés. Selon l'étude, ces derniers partagent rarement leur expertise et leurs connaissances avec leurs partenaires. Il faut bien que la connaissance reste rentable...

un scientifique sur dix concerné

En même temps l'Afrique ne fait rien pour retenir ces fils et filles les plus ambitieux. En effet, si la fuite des cerveaux n'épargne aucun pays, ses proportions en Afrique restent quand même inquiétantes. Selon la plus récente étude de l'OCDE sur le phénomène, une personne sur neuf nées en Afrique, titulaire d'un diplôme du supérieur vivait dans un pays de l'Organisation pour la coopération économique et le développement (OCDE) en 2010/11. Et le chiffre risque d'augmenter. Le nombre de migrants africains titulaires d'un diplôme du supérieur qui ont migré à l'étranger au cours des cinq dernières années était estimé à 450.000. A titre de comparaison, ce chiffre supérieur à celui du nombre de migrants chinois qui lui est situé à 375.000.
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