Formulée le 24 février dans une lettre adressée à la présidente en exercice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), la demande marocaine de passer du statut d’observateur à celui de membre à part entière devrait donner lieu à trois étapes distinctes.
• Une séquence politique, décisive. Elle aura pour cadre le sommet des quinze chefs d’État de la Cedeao, le 4 juin, à Monrovia, qui décideront de la réponse à donner. L’unanimité des membres est requise. Seul le vote du Nigeria ne paraît pas encore totalement acquis. Le Maroc a néanmoins « très bon espoir » de convaincre le président Muhammadu Buhari, même si ce dernier reste affaibli ;
• Une séquence juridique, durant laquelle les instruments de ratification marocains devront être adaptés à ceux du traité fondateur de la communauté ;
• Une séquence technique. Lors de cette ultime étape de l’intégration du royaume, il faudra négocier plusieurs aspects (monétaires, commerciaux…).... suite de l'article sur Jeune Afrique