Le problème de la chefferie traditionnelle dans le canton de Pagouda a tournée à l’affrontement entre la population et les militaires le jeudi 13 avril dernier. Comme on pouvait s’y attendre, la répression d’une manifestation pacifique de la population a été sanglante. Une situation que dénonce l’Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO). Lire la déclaration !
Déclaration relative à la répression sanglante d’une manifestation pacifique dans le canton de Pagouda, préfecture de la Binah : Les violences militaires ont fait plusieurs victimes : quatre (4) blessés graves dont une mineure et sept (7) personnes arrêtées dont une femme
• L’ASVITTO dénonce avec fermeté la privation de nourriture et d’autres formes de mauvais traitements inadmissibles sur les personnes arrêtées
La Constitution Togolaise déclare en son article 10 : «Tout être humain porte en lui des droits inaliénables et imprescriptibles. L’Etat a l’obligation de les respecter, de les garantir et de les protéger», et c’est conformément à cette disposition que les populations du canton de Pagouda (chef-lieu de la préfecture de la Binah située à 500km au Nord-Est de Lomé) ont voulu exprimer pacifiquement le jeudi 13 avril 2017 un sentiment de protestation vis-à-vis des conclusions du Conseil préfectoral relatives à la méthode de désignation de la chefferie traditionnelle de la localité. La manifestation qui a démarré avec une allure pacifique a vu quelques instants après l’arrivée des militaires qui proviendraient vraisemblablement du Camp Militaire Général Améyi de Kara situé à une cinquantaine de kilomètre de la Binah. ... suite de l'article sur Autre presse