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La détermination du gouvernement ne s’érode pas
Publié le mercredi 19 avril 2017  |  Republicoftogo


© aLome.com par Edem Gadegbeku & Parfait
Panel des Side Events consacré à la "Protection de l`environnement et des ressources marines"
Lomé, le 12 octobre 2016. Site des Side Events, en prélude au Sommet du 15 octobre. Panel numéro 4 dans une série de 10, présenté par Adoté Blim Blivi (Chef et coordinateur du Centre de gestion intégrée du littoral et de l`environnement au Togo). On notait aussi la présence des ministres Noupokou Damipi et d`André Johnson du Togo.


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Le gouvernement et ses partenaires vont mettre 90 milliards de Fcfa sur la table pour lutter contre l’érosion côtière qui fait des ravages.

Le plan d’action annoncé mardi par le ministre de l’Environnement André Johnson s’intègre dans le Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), financé par la Banque mondiale.

Le WACA est une plateforme de mobilisation visant à assister les pays ouest-africains à gérer de façon durable leur littoral et à renforcer la résilience socio-économique aux effets du changement climatique. Ce programme vise également à faciliter l’accès des pays qui y participent à l’expertise technique et aux ressources financières.

L’appui financier devrait permettre de réhabiliter les ouvrages de protection existants, d’en construire de nouveaux, de gérer les sédiments, de contrôler la pollution liée aux eaux de ballast, d’améliorer la gestion des déchets, de restaurer les zones naturelles.

Selon André Johnson, l’érosion pourrait faire perdre au Togo 134 milliards de Fcfa à l’horizon 2035.

L’érosion côtière est un phénomène naturel, accéléré par l’activité humaine. La stabilisation artificielle du littoral, la détérioration des formations naturelles, la construction d’infrastructures, l’extraction de matériaux et la multiplication des barrages privent ces zones côtières fragiles d’apports sédimentaires importants et favorisent l’érosion.

La dégradation du littoral diminue la protection naturelle des zones côtières contre les surcotes de tempête qui, associées à de fortes précipitations, exposent les zones basses aux inondations.

La croissance rapide de la population, l’urbanisation, la migration vers les zones côtières et le développement ont contribué à exacerber l’impact de l’érosion du littoral ouest-africain, particulièrement vulnérable du fait de son trait de côte meuble et sableux.

La piètre planification de l’aménagement du territoire, l’absence de réseaux de drainage des eaux pluviales, ou leur mauvais entretien lorsqu’existant, la modification des tracés naturels des rivières et des lagunes, l’obstruction ou le mauvais entretien des systèmes de drainage et le développement urbain dans les zones basses accroissent les risques d’inondations côtières et fluviales.

Pour le ministre togolais de l’Environnement, les réponses optimales pour réduire les risques le long du littoral devront s’appuyer sur des initiatives multisectorielles et sur la coopération multinationale.
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