Nombre de spiritualistes et d’ésotéristes s’accordent à dire que 2014 sera une année de grandes opportunités dans le monde.
Il semble que convergeant inexorablement vers l’ère du Verceau, l’univers s’adapterait mieux aux révélations des secrets les plus cachés et aux plus belles grâces divines.
Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous ! Notre prière reste que les soubresauts que le Togo a connus durant l’année 2013 soient emportés pour de bon. Que 2014 augure de nouvelles perspectives pour ce pays meurtri et déchiré de toute part par d’incessantes incompréhensions entre la classe politique.
Qui aurait de l’intérêt à maintenir tout un peuple dans une impasse permanente ? Personne à ce que nous sachions, car jusqu’à preuve du contraire, il n’a jamais existé dans ce monde, un homme absolument bon tout comme il n’en a pas existé d’absolument mauvais.
C’est donc dire que la perfection n’étant vraiment pas de ce monde, il nous appartient en tant qu’être humain doué de raison et de bon sens, d’œuvrer chaque jour pour faire prévaloir dans nos paroles et dans nos actes, le bon même si nous avons conscience qu’il ne pourra être absolu.
Que tous ceux que nos critiques que nous considérons objectives, ont pu blesser nous le pardonnent. Notre vision tient d’un désir profond de contribuer à faire bouger les lignes dans ce petit pays dont l’histoire et le potentiel naturel et même humain ne peut tolérer l’impasse actuel que vivent les togolais.
Les choses doivent changer au Togo et ce changement doit se percevoir dans les habitudes des citoyens mais aussi dans celles de la classe élite et des dirigeants.
Nous souhaitons que l’ensemble des togolais se joignent désormais à une cause noble, celle de porter ce pays vers un mieux devenir où la compétence paye, la justice règne et le respect d’autrui aussi.
Pour qu’un tel vœu soit une réalité, il faudra impérativement que ceux qui tiennent le gouvernail de ce pays se concentrent sur l’essentiel, évitent de disperser leurs énergies dans du futile et inspirent le peuple par l’exemple.
La parole d’un Chef doit être une parole d’évangile et sa promesse un acquis. C’est cela qui permet d’assoir l’indispensable confiance sur un roc solide capable de résister au vent, à l’eau ou à tout autre phénomène.
Pour l’essentiel, la plaie actuelle du Togo vient de la carence de communion entre le sommet et le peuple, mais mieux encore des permanentes hésitations et d’incessantes diversions que l’on observe dans la gestion des affaires du pays.
Cela ne veut peut-être pas dire que ceux qui sont au pouvoir n’ont pas la volonté d’aller de l’avant, mais le fait est qu’on est dans l’impasse et qu’il se pose fondamentalement un problème de capacité des dirigeants à assumer pleinement et convenablement les différents défis qui se présentent constamment et de façon croissante au pays.
Il faudrait donc formater les clichés actuels et installer de nouveau en ce sens qu’il faudrait absolument et impérativement fondre le style actuel de gouvernance du Togo et instaurer un autre qui promeut le sens de l’ouverture, le respect du bien commun et d’autrui, la rigueur et une haute perception des charges de l’Etat.
Tout cela est possible sans même que l’on ait besoin de changer de régime. Il s’agit s’implement de chagement de mode de pensée et d’action.
Le Président de la République doit incarner totalement le pouvoir et le gérer selon les règles orthodoxes universellement admises. Dans une République, le Chef n’est rien d’autre que le prisonnier de la LOI.
Dès l’instant où l’on reviendra à ces fondamentaux, très peu de togolais s’intéresseront encore à celui qui est dans le fauteuil présidentiel, ils se focaliseront tous sur l’essentiel c’est-à-dire leur propre devenir et celui du pays.
Vivement que 2014 nous oriente vers ce schéma et nous épargne des querelles puériles et infructueuses. Amen !
