Le jeune centriste pro-européen Emmanuel Macron est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle avec 23,75% des voix. Il affrontera au second tour la candidate du Front National (FN) Marine Le Pen qui a été créditée dimanche de 21,53% des suffrages. En cas de victoire au second tour prévu le 7 mai, il deviendrait ainsi à 39 ans le plus jeune président de la République de l'histoire, devant Louis-Napoléon Bonaparte.
Favori du premier tour de l’élection présidentielle, favori il restera pour le second. Arrivé en tête des suffrages dimanche 23 avril avec 23,75% des voix, l’ancien ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, 39 ans, affrontera lors du second tour de l’élection présidentielle prévu le 7 mai, la candidate du Front National (FN), Marine Le Pen, 49 ans, qui a obtenu 21,53%. Suivent François Fillon (Les Républicains) et Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise), respectivement troisième et quatrième du scrutin avec 19,91% et 19,64%.
La participation à 70 %
Alors que les sondeurs anticipaient une abstention record, le scrutin a mobilisé les Français : le taux de participation devrait avoisiner 78,69%, selon les résultats quasi définitifs
Le niveau de mobilisation des quelque 47 millions d’électeurs était l’une des clés du scrutin, alors qu’un sur quatre se disait encore indécis ces derniers jours.
Trois jours après une attaque revendiquée par le groupe jihadiste État islamique sur l’avenue parisienne des Champs-Elysées, qui a coûté la vie à un policier, 50 000 policiers et 7 000 militaires avaient été déployés pour assurer la sécurité du scrutin.
Visée depuis janvier 2015 par une série d’attaques jihadistes qui ont fait 239 morts, la France organisait cette présidentielle pour la première fois sous le régime de l’état d’urgence.
Le président socialiste François Hollande, affaibli par une impopularité record, ne se représentait pas après cinq ans au pouvoir et un bilan critiqué jusque dans son camp, notamment dans la lutte contre le chômage.
Pari gagné
La campagne présidentielle française a été riche en coups de théâtre et la plupart des ténors qui occupaient la scène politique depuis des années sont tombés les uns après les autres. Parmi eux, l’ex-président Nicolas Sarkozy et les anciens Premiers ministres conservateur Alain Juppé et socialiste Manuel Valls.... suite de l'article sur Jeune Afrique