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Route Lomé-Vogan-Anfoin/Togbui KALIPE IV raconte son calvaire
Publié le lundi 24 avril 2017  |  Telegramme 228


© aLome.com par Edem Gadegbeku et Parfait
Aperçu de deux chantiers de rue abandonnés à Lomé depuis de longs mois
Lomé, le 19 décembre 2016. Les voies reliant Tokoin Protestant à la Colombe de la paix ainsi que celle servant de pont entre Lomé et Vogan, désespérément abandonnées en plein milieu de travaux, au grand dam des riverains ou habitants des quartiers dans lesquels elles se situent, en dépit des promesses du ministre N. Gnofam en juin 2016.


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Les citoyens ordinaires ne sont pas les seuls à vivre la mésaventure liée au retard des travaux la route Lomé-Vogan-Anfoin. Les chefs traditionnels des localités logeant cette route en font aussi les frais. Parmi eux, le Chef-Canton de Vogan, Togbui Odima Kalipé IV. Ils lancent une fois encore un appel pressant aux autorités de prendre leur responsabilité.


«Cette route dont les travaux trainent jusqu’à présent a des impacts négatifs sur la vie de la population de Vogan et ses environs », nous a confié le Chef-Canton de Vogan. En exemple, il cite le calvaire qu’ils subissent en matière de d’entretien de leurs véhicules juste après un aller-retour fait sur cette route.


«Nos véhicules souffrent et ça nous fait dépenser. Moi-même, l’état de cette route-là a mis mon véhicule plus d’une fois au carreau et il a fallu que je dépense énormément pour remettre ça en route. Pas plus que deux mois, j’allais à Tsévié, j’en ai encore payé les frais », a-t-il déploré.


Pour les usagers et ressortissants des villages traversées par cette route, cela leur importe peu si les chefs aussi subissent le même calvaire qu’eux ; mais, ce dont ils se s’inquiètent, c’est ce que font ces têtes couronnées pour que les travaux reprennent, avancent et finissent le plus tôt possible.
« La population a le droit de nous indexer car nous sommes leurs représentants. Elles-mêmes ne peuvent pas aller vers l’administration pour comprendre cette situation », a reconnu le Chef Kalipé IV poursuivant que c’est plutôt à eux d’aller vers l’autorité et avoir des explications qu’ils devront venir partager avec la population.


Et à cet effet, il dit avoir rencontre il y a quelque temps le ministre Gnofam en charge des Infrastructures ; le ministre que les Togolais ont surnommé « le Monsieur grand chantier du gouvernement ».

«J’ai été chez le ministre des Infrastructures et il m’a donné ses raisons pour lesquelles la route a trainé jusqu’à présent. Mais il m’a rassuré et missionné d’aller également rassurer les populations que les travaux vont reprendre très bientôt », a-t-il expliqué, en précisant que « seulement le ministre n’a donné aucune date butoir ».


Pour le Chef-Canton de Vogan, les chefs traditionnels ont certes la facilité d’échanger avec l’administration, mais ils n’ont pas de pouvoir coercitif sur cette dernière. « Nous chefs, nous n’avons autorité sur les premiers responsables de l’Etat » mais « nous prions le gouvernement de prendre conscience de l’état de cette route pour faire quelque chose », a déclaré Togbui Odima Kalipé IV, Chef-Canton de Vogan.


Freedom DZODZI
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