Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Le Combat du Peuple N° 910 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Quand une société d’intérêt national est conjuguée au passé/La CEET dans le collimateur des détracteurs professionnels
Publié le lundi 24 avril 2017  |  Le Combat du Peuple


© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Agence de la CEET dans la capitale togolaise
Lomé, le 20 mars 2016. Quartier Atikoumé.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier


La Compagnie Energie Electrique du Togo (CEET) n’est plus une société à présenter aux Togolais compte tenu du rôle irremplaçable qu’elle joue dans l’évolution de notre pays. Mieux, sa situation de monopole la rend incontournable et toujours dans le viseur des citoyens.


Il se trouve, malheureusement, que la CEET n’a pas toujours connu un cheminement linéaire. Au contraire, elle a traversé de nombreuses péripéties liées aux vicissitudes de la gestion des différents responsables qui se sont succédé à la tête de sa direction et qui avaient pensé plus à leurs poches qu’à la performance de cet outil indispensable au développement.

C’est pourquoi, la CEET est et demeure une société qui suscite, à tout moment, l’intérêt de l’opinion publique et l’obsession d’une certaine presse toujours prompte à dénoncer ses insuffisances ou, au besoin, à en inventer pour satisfaire leurs humeurs vélléitaires.

C’est ainsi que, depuis quelque temps, nous observons un phénomène paradoxal. Et tout se passe comme si cette société est en permanence dans le collimateur des détracteurs et démolisseurs professionnels qui, à partir de leur imagination parfois trop fertile, trouve matière à agir et à revenir à la charge pour porter l’estocade dès qu’ils en sentent le besoin.

Cette situation incite notre curiosité et nous conduit à procéder à certaines vérifications d’usage parce que les éléments d’appréciation en notre possession nous confortent dans le sentiment que, pour la première fois, il y a longtemps, la CEET a enregistré un excédent financier. Actuellement, la société est dans une phase de redressement et de profonde restructuration.

D’où la lancinante question de savoir pourquoi la CEET est toujours conjuguée au passé au moment où elle sort la tête de l’eau ?

A notre humble avis, lorsqu’une certaine presse s’emploie à ressusciter le passé négatif d’une société qui, certes, avait connu des difficultés, mais a réussi à briser le cercle vicieux de la mauvaise gouvernance, il y a anguille sous roche. Et nous n’avons pas mis longtemps pour comprendre qu’il s’agit d’une sorte de personnalisation du débat afin de régler des comptes.

Un exemple parmi tant d’autres. Il n’y a pas très longtemps, le président du Conseil d’Administration (PCA) de cette société a été remplacé. En réalité, la nomination ou le remplacement du président du Conseil d’Administration relève de la seule discrétion du Président de la République.

En outre, d’après nos investigations, c’est sous la houlette du PCA partant que la Société a fait un saut qualitatif. Le bilan est là pour en attester. Et alors ?

En dépit de cela, des journalistes cherchent la petite bête sur le crâne rasé de leurs cibles.

Dans un tout autre registre, on va jusqu’à insinuer que le recrutement depuis l’extérieur d’un technicien supérieur en informatique évalué par AfricSearh de notre compatriote Didier ACOUETEY, cabinet de recrutement et de conseil en ressources humaines créé depuis 1996, conformément au profil décrit par la CEET et dont la rigueur est mondialement reconnue, est sujet à caution. Pire, les détracteurs poussent l’outrecuidance jusqu’à propager que ledit technicien, un Togolais de la diaspora est mieux payé que le Directeur Général et que son salaire se situerait à 5 millions de Frs CFA. Une telle affirmation ne résiste à aucune analyse sérieuse. C’est plutôt une absurdité monumentale qu’il faut dénoncer.

Au regard de toutes ces considérations, on comprend qu’il y a une sorte de complot permanent destiné à tirer la société vers le bas.

C’est également dans la foulée qu’une certaine presse a rendu public un dossier étayé par un fac similé pour justifier la mauvaise gestion de la CEET.

En définitive, après une lecture approfondie dudit dossier et un décryptage pointilleux du contenu, il s’est avéré qu’il s’agit d’un article fourre-tout, fait d’amalgames et de « ressassements « des anciens dossiers. Cette technique médiatique d’actualisation des événements négatifs passés et dépassés datant de 2014, 2015 etc. est souvent destinée à semer la confusion dans les esprits et à culpabiliser des personnes en vue d’atteindre des finalités inavouables. Nous connaissons ce genre de journalisme vicieux qui consiste à ternir l’image de ceux qu’on cherche à trainer dans la boue.

Nous avons, pour ce qui nous concerne, poussé plus loin nos investigations pour découvrir qu’actuellement, la CEET est en train de négocier d’importants accords de financements avec la Banque Mondiale, la BOAD, la Banque islamique dans le but de faire des investissements porteurs pour projeter la société vers plus de performance et une autonomie d’actions futures.

Tout porte à croire que les négociations en cours sont prometteuses et que la confiance des bailleurs de fonds est acquise.

Doit-on alors conclure à un torpillage en règle par anticipation pour faire échouer les initiatives en cours ?

Doit-on parler de cabale ?

Nous n’en sommes pas là, mais, sans faire preuve de naïveté, nous subodorons que nous n’en sommes pas loin.

En guise de commentaire, nous disons que la presse doit faire son travail de salubrité publique, mais avec toute la rigueur professionnelle requise et la République se portera mieux.

Car, lorsqu’on procède, comme c’est le cas contre la CEET, ce n’est plus du journalisme. C’est de l’acharnement et la chasse aux sorcières.

En l’espèce, cette démarche professionnelle n’a aucun sens parce que le moment choisi n’est pas approprié d’autant plus que la société se porte mieux contrairement à ce qu’on cherche à faire croire.



Rodrigue
... suite de l'article sur Le Combat du Peuple


 Commentaires