Togo - Ce que pense Agbéyomé Kodjo des 57 années d’indépendance de la nation

Politique

Publié le mercredi 26 avril 2017 | LomeChrono

© aLome.com par Parfait et Edem Gadegbeku
Déjeuner de presse du parti OBUTS sur la décentralisation
Lomé, le 14 mai 2016. Siège du parti OBUTS. Déjeuner de presse centré autour du débat passionné sur la tenue des élections locales au Togo depuis 1987

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Voeux à la Nation 2017 de la formation politique OBUTS

- 19/1/2017

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Activités des partis politiques 2017

eudi 27 avril, le peuple togolais célébrera 57 années de son accession à la souveraineté internationale. D’ores et déjà, les préparations vont bon train sur toute l’étendue du territoire. Pour le Président de l’Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire (Obuts), Agbéyomé Kodjo, c’est l’occasion de saluer le combat mené par les pères de l’indépendance et faire le point des avancées.

Pour l’ancien Premier ministre sous feu Général Gnassingé Eyadema, Gabriel Agbéyomé Kodjo, le peuple togolais aime la liberté malgré ses nombreuses expériences en matière de colonisation. En effet, la lutte pour l’indépendance du Togo, n’as pas été une partie de plaisir. Agbéyomé Kodjo en donne pour preuve, les micmacs des colons visant à décourager les pères de l’indépendance du Togo.

« Les pères fondateurs de notre République ont dû lutter dur à travers des élections législatives et le colon n’a pas voulu que les forces nationalistes gagnent en nous mettant des pièges, mais les pères fondateurs ont beaucoup œuvré pour déjouer ces obstacles. Ils sont alors parvenus à gagner les élections législatives du 27 avril 1958 », a-t-il rappelé.

Aussi, trouve t-il judicieux de leur rendre hommage pour ce combat au prix de leur vie et se montrer dignes, en traduisant dans les faits, les rêves dont ils sont porteurs pour construire « une société moderne qui produit de la richesse, qui respecte les droits humains, qui permet la promotion de la démocratie et de la liberté ».

Cependant, après 57 années d’indépendance, la démocratie demeure un grand défi pour le Togo. A en croire le natif de Yoto, la démocratie est une conquête de chaque jour et il est important d’opérer des réformes pour faire avancer la nation.

« La démocratie est une conquête de tous les jours et nous devons également nous adapter, mais vouloir rester dans le conservatisme ou des pratiques qui ont donné de bons résultats hier, doivent continuer aujourd’hui dans un environnement complètement changé relève d’une hérésie politique. Nous devons faire les réformes nécessaires pour donner toutes les chances à ce pays de se développer pour le bonheur de la génération présente et celle de demain », a t-il proposé.

Il est vrai qu’après ces années d’indépendance, le Togo a enregistré plusieurs formations politiques, plus précisément 109. Pour Agbéyomé Kodjo, la multiplication des formations politiques est un signe de vitalité démocratique, mais le plus important est leur vivacité sur le terrain.

Malheureusement au Togo, l’on se rend compte que numériquement le chiffre est impressionnant, mais sur cette pléiade de partis politiques, peu sont ceux qui mènent des activités poignants et dont la structuration impressionne.

De toute évidence, le Togo a encore du chemin du faire. Le bien-être social des populations étant mis à rude épreuve, elles regrettent l’indépendance.

« J’ai entendu cette réflexion selon laquelle on pouvait rester dans cette situation. Quand vous voulez vous rendre dans la métropole, vous n’aurez pas besoin de visa, vous avez des allocations chômage et la santé est assurée. Les gens se demandent ce que cette indépendance a apporté. Mais nous devons travailler et nous organiser pour convoquer les compétences au service de la nation», a-t-il conclu.

JA

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