Depuis la semaine dernière, plus rien ne va dans le secteur véhicules du Port autonome de Lomé (PAL). Très remonté, le Collectif des syndicats des déclarants en douane du Togo pointe du doigt un groupe d’individus de sept (7) sociétés de transit qui, selon eux, a pris en otage la filière véhicules.
On pointe du doigt le payement de la somme de 21.000 francs CFA sur chaque véhicule acheté depuis le 12 novembre 2010 jusqu’à ce jour.
Cet argent qualifié de « faux frais » parce que n’entrant dans aucune caisse de l’Etat, enrichit les tenanciers des sociétés de transit susmentionnées et qui possèdent à eux seuls plus de 80% des 33 parcs de véhicules du port. Visiblement, il s’agit d’une affaire de milliards de francs CFA quand on sait que par jour, et ce pendant 6 des 7 jours de semaine, il sort du port au moins 200 véhicules.
En conférence de presse ce mardi, le collectif des syndicats des déclarants en douane du Togo en a appelé au gouvernement, en particulier à l’Office togolais des recettes (OTR) pour demander la suppression pure et simple de ces frais.
«C’est l’OTR qui peut décider de la suppression pure et simple de ces faux frais avec autorité parce que ces 21.000 n’entrent pas dans les caisses de l’Etat mais dans les poches de 7 propriétaires de sociétés de transit », a déclaré Gabriel Yawo Aziawor, porte-parole du collectif.
Il demande que le conseil général de l’OTR intervienne, pour « une justice sociale ». Il y a plus de 3 ans que nous poursuivons la suppression de ces faux frais instaurés depuis le 12 novembre 2008», a-t-il relevé.... suite de l'article sur Autre presse
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