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Début de la réunion de cadrage du sixième rapport d’évaluation de l’IPCC, à Addis-Abeba
Publié le mardi 2 mai 2017  |  CEA


© AFP par MARTIN BUREAU
La 21e Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) à Paris


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Addis-Abeba, le 1er mai 2017 (CEA) - Plus de 200 experts d’environ 60 pays se réunissent à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour rédiger le projet des grandes lignes du sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental (GIEC) sur l’évolution du climat (AR6).

L’ouverture de la réunion de cadrage de cinq jours, a débuté ce lundi, au Centre de conférences de la CEA. Lors de ladite réunion, le secrétaire du GIEC, Abdalah Mokssi, déclare que le Groupe a pour mandat de « fournir aux décideurs des évaluations régulières sur la base scientifique du changement climatique, son impact, les risques futurs et les mesures d’adaptation et d’atténuation ».

Mme Fatima Denton, Directrice de la Division des initiatives spéciales, à la CEA, qui souhaitait la bienvenue aux les participants au nom du Secrétaire exécutif par intérim de la Commission - Abdalla Hamdok - demande au Groupe spécial de veiller à ce que l’Afrique contribue de manière significative à l’AR6.

« Il est important que le GIEC s’appuie sur l’expérience régionale et solide de l’Afrique afin de s’assurer que le prochain rapport d’évaluation définisse correctement les priorités de développement du continent et reflète mieux la position unique et la contribution de celui-ci lors de la réunion ».

Le rôle de l’Afrique et des Africains dans les rapports d’évaluation a été réitéré par Seleshi Bekele, Ministre éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’électricité.

« Dans le passé, la participation des Africains en tant que principaux auteurs et éditeurs était faible », déclare M. Bekele. « Cela doit changer afin que les travaux du GIEC informent davantage. Les scientifiques des pays africains doivent assumer leurs responsabilités et veiller à ce que le continent s’engage de manière proactive avec le bureau du GIEC pour lui permettre de faire de nos experts les principaux auteurs et éditeurs.

Mme Denton dit que la CEA est bien placée pour que les perspectives scientifiques et politiques africaines soient intégrées dans le travail du GIEC ; et ajoute, « J'espère que la tenue de cette réunion à Addis-Abeba, constituera une étape importante vers la réalisation de cet objectif ».

Le GIEC est l’organe principal de l’évaluation du changement climatique, établi par l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement. Il est composé de 195 États membres et son activité principale consiste à préparer des rapports d'évaluation complets sur le changement climatique à intervalles réguliers, généralement tous les cinq à sept ans.

Le sixième rapport d’évaluation (AR6) devrait être publié en 2022.

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