«Les esprits critiques pour des temps critiques : rôle des médias dans la promotion de sociétés pacifiques justes et inclusives », c’est le thème de l’édition 2017 de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée ce 03 mai.
Et le péché le plus souvent commis par les professionnels des média en temps critiques, est le manque de vérité ou le mensonge. Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) rappelle à tous les acteurs de la presse togolaise, l’importance de la Vérité dans la profession.
Dans une déclaration rendue publique dans le cadre du 03 mai, le SYNJIT fait comprendre aux hommes de média que « la vérité est le soubassement même du travail du journaliste ». et poursuit la déclaration, « c’est seulement en faisant ce métier noble dans la vérité, que nous nous ferons respecter et le pouvoir que nous sommes, pèsera dans le développement de la corporation et de la nation togolaise ».
Des journalistes togolais font aussi face à ces temps critiques. Tout en manifestant sa solidarité envers les concernés, le SYNJIT les invite à n’abdiquer aucunement pas. «Vous avez été peut être frappé, brutalisé ou intimidé au nom de la vérité et de la liberté d’information. Nous l’avons dénoncé en son temps. Mais sachez qu’au-delà, le plus important ne vous a pas été retiré. Dans un élan de solidarité, le SYNJIT émet le vœu de vous voir rebondir au mieux que jamais», peut-on lire dans la déclaration.
Cependant, Alphonse Ken Logo, Secrétaire Général du SYNJIT, rappelle qu’en nous laissant emporter par le temps critiques pour aller mentir, « chacun répondra tôt ou tard de ses mensonges».
Au même moment, le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo met aussi les autorités togolaises devant leur responsabilité.
«La liberté de la presse qui impose cette vérité, passe nécessairement par une liberté d’agir, basée sur une indépendance financière», précise la déclaration.... suite de l'article sur Autre presse