Croisé en marge du colloque que CAP 2015, un regroupement de partis politiques de l’opposition togolaise, a organisé la semaine dernière à Lomé, Me Zeus Ajavon a donné son opinion sur la problématique de l’alternance politique en Afrique en général et au Togo, en particulier.
Pour lui, le temps est venu pour qu’il y ait changement dans les pays où l’alternance n’est pas encore une réalité. Il appelle les dirigeants à écouter le desiderata de leurs peuples. Nous vous proposons l’intégralité de cette interview.
Me Zeus JAVON, on vous a rencontré lors du colloque de l’opposition CAP 2015 au sujet de la problématique de l’alternance politique en Afrique. Aujourd’hui, est ce qu’on peut dire que l’alternance est toujours difficile en Afrique?
Je vous remercie. Effectivement vous m’avez croisé lors de ce colloque. Ce colloque c’est le thème qui a retenu mon attention c’est pour cela que je suis là. Donc je peux vous dire que l’alternance ce n’est pas difficile en Afrique.
L’Afrique évolue, tout immédiatement, je peux vous le dire, l’Afrique évolue et il y a eu de l’alternance dans beaucoup de pays africains. A part les résistances dans certains pays comme le Togo, les deux Congo, la Mauritanie, le Gabon, il y a alternance, dans les pays anglophones, il y a eu alternance au Ghana, le Nigéria l’Afrique évolue donc ce n’est pas une difficulté d’alternance en Afrique. Il n’y a qu’un nombre résiduel de quelques pays africains qui ne veulent pas d’alternance, qui refusent l’alternance. ... suite de l'article sur Autre presse