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INTERVIEW-Pascal Agbové: «10.000 emplois en deux ans avec la CIEJ, c’est possible»
Publié le mardi 9 mai 2017  |  Societe civile Media




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Officiellement lancée le 20 avril dernier, la Centrale des Initiatives Économiques des Jeunes (CIEJ) est une initiative de l’ONG IJD (Initiative des Jeunes pour le Développement). Elle entend, dans les deux ans à venir, créer 10 000 emplois pour la jeunesse togolaise. Dans cette interview accordée à l’Agence Société Civile Média, Pascal Edoh Agbové, président de l’ONG IJD, revient sur la pertinence même de cette initiative. Pour lui, l’objectif que s’est fixée la CIEJ est bien loin d’être une utopie. Mais encore faut-il que la nouvelle Centrale bénéficie du soutien des partenaires. Lisez-plutôt !



Société Civile Média: La CIEJ, une initiative de plus ou un programme qui aura un sérieux impact sur la jeunesse ?

Pascal AGBOVE: La CIEJ est une innovation. Il s’agit d’une plateforme des jeunes entrepreneurs que nous avons mise en place. Cette structure se chargera d’offrir des services intégrés aux jeunes en matière de création et de développement d’entreprise. Nous allons nous intéresser à trois catégories de jeunes. Les jeunes qui sont déjà en activités et qui ont des initiatives qui ont besoin d’être renforcées et soutenues, les jeunes qui ont des idées et qui ont besoin d’être accompagnés pour pouvoir démarrer leur affaire, les jeunes qui ont le désir de se lancer dans les affaires mais qui n’ont pas d’idées et qui ne savent pas quoi entreprendre. Bref, toutes les catégories de jeunes, diplômés ou pas, sont concernées.

Dites-nous, qu’est-ce qui sera concrètement fait ?

Nous aurons à intervenir de deux manières. La première manière consistera à attendre que les jeunes viennent solliciter des services chez nous. A ce niveau nous avons quatre types de service à leur offrir. Le premier service est d’assurer la domiciliation d’entreprise aux jeunes qui viennent nous voir, c’est-à-dire leur offrir un siège commercial. Le deuxième service consistera à servir d’incubateur aux jeunes. Un jeune qui a une idée peut passer nous voir avec et nous nous chargerons de le suivre dans l’étude de faisabilité de son idée du début jusqu’à l’installation de son affaire. Nous allons également offrir aux jeunes un système de financement solidaire à titre individuel ou collectif. En plus, nous allons offrir un service de mentorat. Ce qui veut dire que nous allons mettre au service des jeunes qui seront en activité des professionnels, généralement des chefs d’entreprises, qui vont les accompagner et les conseiller pour réduire leurs risques d’échec.

La deuxième façon dont nous allons intervenir consistera à développer des initiatives innovantes chez nous. Ces initiatives seront des projets qui seront conçus en fonction des domaines porteurs qui seront identifiés au niveau de la Centrale. Et nous allons essayer d’installer les jeunes dans ces domaines. Il s’agira aussi de les accompagner pour qu’ils puissent s’installer et développer leurs affaires. Que les jeunes viennent recevoir des idées ou solliciter des services, tout est possible au niveau de la Centrale. Nous aurons à assurer un accompagnement intégral aux jeunes. Cela veut dire qu’un jeune qui vient chez nous bénéficiera de tous les services à savoir, l’étude de faisabilité, la création d’entreprise, la recherche de financement, le démarrage des affaires, bref tout sera pris en compte par la Centrale.

Bref, c’est une innovation, étant donné que nous sommes partis d’un constat et nous pensons que les problèmes que les jeunes rencontrent sur le terrain, les leçons tirées de nos différents projets et les enquêtes réalisées auprès des jeunes nous confortent dans l’idée selon laquelle cette initiative est une solution efficace pour la jeunesse togolaise. Nous demandons juste aux partenaires de nous accompagner parce que l’ambition est noble, mais il faudrait que nous ayons un accompagnement sérieux pour que ce rêve devienne réalité.

Vous vous fixez comme objectif de créer 10 000 emplois en deux ans, n’est ce pas très osé ?

Créer 10 000 emplois pour les jeunes en deux ans, pourquoi cela vous surprend ? Nous ne disons pas que nous créerons 10 000 entreprises, mais plutôt 10 000 emplois et c’est possible. Je vous donne un exemple. Nous avons un projet dans le cadre de la Centrale qui va offrir 500 emplois immédiat pour les jeunes. Ceci, sans parler des autres emplois accessoires que ce projet pourrait engendrer. Ça veut dire que si nous essayons de cibler les domaines prioritaires et que nous développons des initiatives au profit des jeunes, ces derniers peuvent créer eux-mêmes de l’emploi. On ne créé pas des emplois dans le vide. On les créé a partir d’un dispositif de création d’entreprise. C’est la création de richesse et la promotion de l’économie qui créent de l’emploi. Donc nous visons à créer plus de richesse pour notre pays à travers le travail des jeunes et à offrir la chance aux jeunes d’avoir de l’emploi pour pouvoir travailler. Si les jeunes ne travaillent pas, comment le pays pourra-t-il se développer ? Créer 10 000 emplois pour les jeunes en deux ans n’est pas une utopie parce que c’est bel et bien faisable. Si nous bénéficions de l’accompagnement qu’il faut, vous verrez qu’on peut même aller au-delà de cet objectif.

Maintenant, pour avoir les 10 000 emplois et plus en deux ans, comment comptez-vous vous y prendre ?

Nous allons renforcer les entreprises déjà crées par les jeunes pour offrir plus d’emplois à la jeunesse, nous allons donner plus de chances aux jeunes qui ont des initiatives à créer plus d’entreprises pour pouvoir créer des emplois à d’autres jeunes et également proposer des mesures d’accompagnement y compris les projets innovants ciblant les domaines porteurs pour que nous puissions générer plus d’emplois pour les jeunes. Nous avons quand même très bien réfléchi sur les stratégies puisque nous avons une expérience de plus de 14 ans dans le domaine et les expériences cumulées nous donnent cette assurance que nous allons agir concrètement. Nous ne voulons pas faire de discours. Bientôt nous ferons le point de l’état d’avancement de ce que nous faisons. Nous ne sommes pas à nos débuts, nous avons tout l’expertise qu’il faut, mais nous comptons vraiment sur les bonnes volontés pour nous accompagner et les jeunes ne seront pas déçus.
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