En juin 2016, Faure Gnassingbé déclarait sur la Deutsche Welle : « Si on uniformise toutes les constitutions en disant que tout doit être limité à deux mandats, il y aura des problèmes ici ou là, parce que nous n’avons pas les mêmes situations, nous n’avons pas les mêmes histoires. Cela peut marcher ici et pas ailleurs ». Un sujet brûlant sur lequel est revenu Gnimdéwa Atakpama, Délégué aux affaires intérieures du Parti des Togolais sur Nana FM.
Selon Gnimdéwa Atakpama, l’alternance ne devrait plus être un sujet à débat puisque la réalité historique du Togo est encrée dans l’alternance. Et d’illustrer sa position par l’histoire des Adja-Ewé écrit par Prof Nicoué Gayibor dans « Recueil des sources orales du pays Adja-Ewé ».
Cet exode du peuple éwé n’était pas fortuit. « La légende d'Agokoli peut être perçue comme un conflit d’autorité entre deux pouvoirs politiques. Celui d’un souverain décidé à assumer lui-même l’essentiel du pouvoir qui se heurte à celui non moins ferme des sages de la nation qui ont de tout temps détenu la réalité du pouvoir politique. Dans tous les cas, le personnage principal (Agokoli) est souverain absolu plus précisément un tyran, ce qui est contraire aux coutumes basées sur une sorte de parlementarisme », a t-il dit en reprenant le professeur.
Ce qui signifie que depuis la nuit des temps, les cités antiques étaient « pour la répartition des pouvoirs. Même des sources révèlent qu’à Nostè (sud du Togo), le roi était élu pour trois ans ». Mais c’est cette volonté d’Agokoli d’avoir un règne sans partage qui est la cause du départ des Ewés. ... suite de l'article sur Autre presse