Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

Togo - Les 350 instituteurs des savanes sans salaire depuis sept mois
Publié le jeudi 11 mai 2017  |  LomeChrono


© aLome.com par Parfait
Komi Paalamwé Tchakpélé, Ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la Formation professionnelle dans le Gouvernement Klassou I
Lomé, le 29 juin 2015. Parlement du Togo. Le Gouvernement Klassou I en scelle.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Bien qu’ils soient déployés sur le terrain depuis sept mois, ils n’ont pas de salaire. Ces 350 normaliens de la promotion 2016 de la région des savanes ont pris langue avec le Directeur Régional de l’Enseignement et le Préfet de Tône ce mercredi.

Leur situation n’est pas du tout rose. Difficile de se nourrir, de se soigner, de se loger, les normaliens n’ayant plus de suite du traitement de leurs dossiers, donc pas de salaires n’ont pas caché leurs conditions.

« La situation est déplorable. Cela fait sept mois de service et actuellement nous n’avons ni le salaire, ni rappel, pas même les prêts sur salaire… A l’hôpital, on est obligé de négocier avant d’être pris en charge, rien ne va », s’est plaint Anéfou Kossi, le porte-parole des normaliens promotion 2016 au micro de Victoire Fm.

Des promesses après la rencontre avec les le Directeur Régional de l’Enseignement et le Préfet de Tône.

« Il (Ndlr, le DRE) nous a reçus cordialement. Il nous a demandé à quel niveau se trouvent nos dossiers. Nous lui avons dit que nous n’avons aucune idée de nos dossiers. Il a dit que nous devons connaître où se trouvent nos dossiers pour qu’ils puissent nous aider. Il a promis appeler la hiérarchie pour voir comment évoluent les dossiers », a-t-il ajouté.

Après la seconde rencontre avec le Préfet, celui-ci a appelé le ministre de tutelle qui a dit contacter les finances pour une suite à donner.

Komi Tchakpélé a vraiment du souci à se faire. Avant ces normaliens de Dapaong, 270 d’Atakapmé (ENS) ont déjà exprimé leur ras-le bol. Ils disent attendre indéfiniment à la maison sans affectation. Les situations sont presque les mêmes. Que sert-il de réussir à un concours national, de se former et retourner à la maison ou encore d’être déployé sans salaire ?

M E

 Commentaires