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Hollande l’Africain: un «goût d’inachevé»
Publié le vendredi 12 mai 2017  |  RFI


© AFP
Le président togolais Faure Gnassingbé en visite officielle en France
Le président togolais Faure Gnassingbé avec le président François Hollande


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Quel héritage lègue François Hollande à Emmanuel Macron sur les dossiers africains? Ce dimanche 14 mai, le président français quitte l'Elysée après cinq ans au pouvoir. Il souhaite une passation «simple, claire et amicale» avec son successeur. A son arrivée à l'Elysée, François Hollande connaissait très peu l'Afrique. Aujourd'hui, il y laisse une forte empreinte... tout en ressentant un «goût d'inachevé».

Petit moment de sincérité, le 14 janvier dernier à Bamako. A l’occasion d’un sommet Afrique-France au Mali, François Hollande fait ses adieux au continent. A la tribune, son partenaire malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) lui lance : « De tous les chefs d’Etat français (…), vous êtes celui dont le rapport à l’Afrique aura été le plus sincère, le plus loyal. (…) Avec vous, quelque chose a changé dans les pratiques politiques de la France en Afrique ».

Dans la version écrite de son discours distribuée à la presse, IBK ajoutait même : « La France et son armée ne seront jamais intervenues qu’au chevet de la démocratie en Afrique et non plus au secours de quelque autocrate ou despote. » Mais une fois à la tribune, le président malien ne prononce pas ces mots, de peur sans doute de blesser l’un des « autocrates » présents dans la salle. Dans sa réponse à IBK, François Hollande sort un instant de son texte et déclare : « J’ai été très sensible aux mots que vous avez prononcés à mon égard. Disant cela, je ressens un goût d’inachevé qui aurait pu justifier d’autres prétentions » – sous-entendu une nouvelle candidature à la présidence française.

Si François Hollande n’était jugé que sur sa politique étrangère, et notamment africaine, il est certain qu’il aurait eu « d’autres prétentions » et qu’il se serait présenté cette année à un second mandat. Certes, il ressent un « goût d’inachevé », mais, à tort ou à raison, il estime que, pendant ses cinq ans au pouvoir, il a sauvegardé les intérêts de la France, maintenu son rang dans le monde et consolidé avec l’Afrique des liens empreints de respect mutuel.

Et au-delà des hommages de tribune comme celui d’IBK, il est vrai qu’en privé, plusieurs chefs d’Etat africains louent aussi son action. Lors de ce sommet de Bamako, son ami socialiste Alpha Condé lui a glissé à l’oreille : « Tu aurais dû te présenter à la primaire du PS. C’était toi le meilleur candidat. » Ces quatre derniers mois, outre le Guinéen Alpha Condé – en visite d’Etat –, l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, le Malien IBK, le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Nigérien Mahamadou Issoufou et le roi du Maroc Mohammed VI sont venus saluer une dernière fois leur partenaire français à l’Elysée.

Opération Serval

Que restera-t-il du quinquennat Hollande en Afrique ? D’abord l’opération militaire Serval.
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