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France: Hollande président, le grand malentendu
Publié le vendredi 12 mai 2017  |  RFI


© Autre presse par DR
Français François Hollande, président de la République française


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Alors que son mandat s’achève et que la passation de pouvoir aura lieu dimanche 14 mai, François Hollande a décidé de voir en Emmanuel Macron un successeur dans la continuité de son action. Le président sortant n’aura pas pu se représenter, du jamais vu, après un mandat unique et cinq ans de malentendus.

Il s'était annoncé « président normal » et avait les faveurs de l'opinion, jusqu'aux tout petits, quelques semaines à peine avant ce tout premier été. Nous sommes alors en juin 2012 dans une école maternelle du département de l’Oise. Un enfant lui lâche « t’es beau », avant de l'embrasser, suivi de tous les autres enfants. « J’ai de la chance, s'amuse François Hollande, j’ai plein de bisous ! Je suis le président des bisous. » Et d’ajouter dans un rire : « Si on me fait autant de bisous dans le quinquennat ça ira, mais ce n'est pas sûr. »

En effet, ça se passe mal très vite, dès l’été : d’un côté, les images d’un président en vacances en short avec sa compagne, de l’autre la hausse du chômage. Dès la rentrée, la popularité de François Hollande chute brutalement. Il y a ce que François Hollande avait annoncé, sa volonté d’être un président normal et qui n’a pas été compris, et puis il y a ce qu’il n’avait pas annoncé, sa politique de l’offre qui a encore moins été comprise.

Cette politique, François Hollande la formalise la première fois le 31 décembre 2014, lorsqu’il annonce le pacte de responsabilité lors de ses vœux aux Français. La presse parle de tournant social-libéral, ses électeurs ne comprennent pas, sa majorité non plus : les rangs des frondeurs grossissent. Et c’est un président déjà affaibli, jamais vraiment entré dans le costume présidentiel pour les Français, qui affronte les attentats.
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