Le ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a lancé lundi à Lomé, la deuxième phase du programme de renforcement des capacités pour une éducation inclusive et durable au Togo.
Il s'agit d'un projet de réforme du système de l'enseignement technique et de la formation professionnelle pour relever les faiblesses liées à l'inadéquation formation-emploi et proposer des pistes de solutions.
Pour Yao Ido, Représentant de l'Unesco au Togo, l'école d’aujourd’hui doit cesser d'être la fabrique de chômeurs.
" L'une des priorités de ce programme, c'est comment faire en sorte de renforcer les capacités du personnel afin qu'il puisse bien assurer le système du pilotage et faire le suivi et l'évaluation nécessaire. Les écoles aujourd'hui sont comme des fabriques de chômeurs et comment faire en sorte que ce ne soient plus des fabriques de chômeurs, mais des écoles formant des personnes qui trouvent des emplois? Donc ce séminaire va permettre l'amélioration du contenu de formation afin d'offrir aux jeunes du pays des compétences requises sur le marché de l'emploi", a indiqué Yao Ido.
Il sera question, au cours de ce séminaire de deux jours, de revisiter les offres de formations, des équipements dans les ateliers et promouvoir les possibilités d'apprentissage à tous.
Pour le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Georges Aidam, le présent séminaire permettra de mettre un accent particulier sur la modernisation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, avec l’introduction du numérique à tous les niveaux de formation, et la formation des formateurs qui devient une préoccupation majeure pour le sous secteur.
A terme, les résultats des travaux permettront aux institutions, organisations et aux sociétés de renforcer leur aptitude pour une meilleure insertion des apprenants. Ledit atelier prend fin ce mardi 16 mai 2017.