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Le temps de la vérité: Quand les choses ne se font pas dans les règles de l’art/L’ancien Directeur de la CEET, M. DJETELI, trouble l’eau pour pêcher en eau trouble
Publié le mercredi 17 mai 2017  |  Le Combat du Peuple




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La polémique entretenue ces derniers temps par certains confrères autour de la CEET pour semer la confusion dans les esprits en se livrant à des amalgames, n’est pas de nature à rehausser l’image de la presse dans notre pays.

Dans notre dernière parution, (CP N° 919, du 08 au 12 mai 2017), nous avons publié un article intitulé : Décryptage : La CEET, hier et aujourd’hui : Quand la désinformation et la manipulation sont érigées en règle.


Dans cet article, nous avons critiqué non seulement le protocole d’accord qui liait certains confrères (ils sont au nombre de seize organes) et la CEET et qui leur permettait de percevoir pendant plus de deux ans, mensuellement une somme de 4.200.000 Frs, soit 280.000 mille chacun, pour assurer, soi-dit en passant, la promotion médiatique de cette société au moment où celle-ci connaissait des difficultés financières majeures et que ses dettes crevaient le plafond.


Nous avons surtout insisté sur le fait que pendant cette période de la vache maigre, ces organes de presse ont systématiquement fait l’apologie malsaine de l’ancien Directeur Général, M. DJETELI sans que la mauvaise gestion dont il était coupable soit dénoncée. A aucun moment, nous n’avons nommément ciblé un organe de presse. Et pourtant, on nous a traité de tous les noms d’oiseaux parce que nous avons osé parler. Pour notre part, nous pensons que les choses doivent se faire dans les règles de l’art. Ce qui n’est pas le cas.

C’est pourquoi nous nous faisons le devoir de publier en fac simile la lettre N° 008/CA/CEE/2015 du Conseil Administration en date du 19 octobre 2015 qui a mis un terme à ce protocole d’accord hybride qui n’a pas aidé la CEET mais a contribué à couvrir les insuffisances de M. DJETELI.

En réalité, nous n’avons pas vocation à violer les règles de confraternité. De même, nous ne publions jamais des mensonges.


Les chiffres avancés figurent dans la lettre du Conseil d’Administration. Ceux qui prétendent le contraire n’ont qu’à savoir que la publicité en journalisme n’est pas à confondre avec des articles laudateurs en faveur d’un responsable de Société d’Etat. Nous ne voulons pas répondre du tac au tac à des articles de mauvais goût. Nous ne voulons pas une guerre de tranchées sauf si nous y sommes contraints. Nous avons suivi avec commisération des débats surchauffés proches de lynchage sur une radio de la place où on a eu à débattre du sujet avec hargne, morgue et passion exacerbée. Le hic, c’est que les journalistes qui étaient à l’antenne étaient des oiseaux de même plumage qui se sont entendus parler pour se faire plaisir. Nous aurions tant souhaité que la radio en question organise un débat contradictoire où nous serons invités pour échanger avec ceux qui prennent le contrepied de nos écrits.

Nous n’avons pas d’arrière-pensée en dénonçant certains comportements. Nous ne sommes pas en service commandé. Nous avons dépassé ce stade. Nous avons toujours écrit sur la CEET au moment où personne n’avait le courage de le faire. Au Combat du Peuple, même si on nous propose de l’argent, nous ne prenons pas de gant lorsqu’il y a des actes critiquables. Ce que nous avons fait est très simple : nous critiquons la réalité avec l’arme de la vérité. Ce n’est pas interdit en journalisme et personne ne nous prouvera le contraire.

Nous soupçonnons l’ancien Directeur Général, M. DJETELI, d’être derrière toute cette cabale et de troubler l’eau pour pêcher en eau trouble. Nous dénonçons parallèlement la propension de certains confrères à vouloir coûte que coûte actualiser les difficultés passées de la CEET pour nuire au Directeur actuel, leur souffres douleur. Lorsqu’on entend sur les médias des journalistes demander le départ d’un Directeur Général sans étayer leurs arguments de preuves solides, on se demande où va la presse au Togo ? Nous nous connaissons tous dans la profession et nous savons de quoi chacun de nous est capable. Il est donc inutile de jouer à la sainte nitouche.

Nous observons avec commisération qu’une certaine presse se saisit des peccadilles pour partir en guerre et amplifier des situations ailleurs normales. Nous prenons deux cas en exemple :

1°/ Le cas du Sieur SAA Assiahamé contre la CEET.

S’agissant de cette affaire, la presse n’a pas à trancher parce que le dossier est encore pendant devant la justice. Il vaut mieux laisser la Justice faire son travail. Nous ne voulons pas ouvrir un débat sur le sujet dès lors que toutes les voies de recours ne sont pas épuisées devant les juridictions appropriées.

2°/ Le cas de Mme Nigberi GBATI.

Cette femme est une véritable calamité. Elle a posé des actes incroyables. Avec elle, l’insubordination doublée d’incompétence ont joué un rôle nocif dans la boîte. Il ne saurait en être autrement lorsque M. DJETELI, pour des raisons ethniques, a nommé à la tête du département cartographie une Directrice titulaire d’un CAP en cartographie alors qu’il y a sous ses ordres des ingénieurs en cartographie. C’est tout simplement aberrant et scandaleux.

Cette dame s’est sentie offensée parce qu’on a décidé de la relever de son poste. On ne l’a pas licenciée. Pire, elle a refusé de libérer son bureau pour laisser son remplaçant l’occuper et il a fallu faire appel à un huissier de justice pour la contraindre à vider les lieux.

Allez savoir dans quel pays sommes-nous.

Nous ne voulons pas plonger nos doigts dans la boue de la CEET du temps de M. DJETELI. Nous pensons que la CEET avait touché le fond à lépoque. Maintenant qu’elle remonte à la surface, nous devons taire les polémiques inutiles qui sont de nature à créer la chienlit.

Nous espérons qu’il ne nous sera plus demandé de revenir à la charge. Autrement, c’est l’image de la presse qui en prendra un coup. A bon entendeur salut.

Rodrigue
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